1-an de JuIio - 1er juillet -Restado en Alberstlund - Séjour à Albertslund

Publiée le 01/07/2024
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VERSION EN FRANÇAIS PLUS BAS APRES LES PHOTOS

Hieraŭ estis tre trista tago. En Francio kompreneble sed ankaŭ ĉi tie. Sed ĉi tie, en Danio, temis nur pri la vetero. Pluvo estis prog ozita kaj 75 kilometrojn ni havis por bicikli.

Ni do ellitiĝis je la 6-a kaj duono por repakini en seka loko. Estas malvarme, 11 gradoj. Fakte, ni estas en ŝirmejo, sen varma akvo; tualeton per malvarma akvo kaj neniu kafon!

Banano kaj kelkaj biskvitoj englutitaj, ni apenaŭ estis surseliĝitaj kiam la pluvo komencis, peza kaj daŭra, senhalta. Ardena Novembro. La bremsoj timige krias. La pluvmanteloj restas nepermablaj, sed tute ne la ŝuoj. Plurfoje mi faras mallongan paŭzon por demeti miajn ŝuojn kaj eltordi miajn ŝtrumpetojn kaj plandojn.

La fotilo restas seka ĉe la fundo de sako. Ne gravas pri la memoroj de la tago. La vojo estas ĉiukaze tute ordinara, ĉar ni alproksimiĝas al Kopenhago, la pluvo ĝenas la videblecon kaj estas mallume. La fotoj ne estus bonaj.

Estas dimanĉo, la malmultaj kafejoj, kiujn ni trovas laŭ nia itinero, estas fermitaj. Tamen ni trovas bakejon malfermita en Køge, kiu oferas varmajn trinkaĵojn. Jam pasis la 10-a kaj duono, estas certe malfrue por matenmanĝi sed ni sentas nin pli bone, eĉ se tiu manĝo ne estas tre ekvilibra...

Tridek kilometrojn plu. Preskaŭ alvenante al Albertslund, ni manĝas eta manĝeto sub busŝirmejo. La pluvo malfortiĝas, ĉesas kaj rekomencas sed malfortiĝas.

Ni vizitas Pia-n kaj ŝian edzon Torben en Albertslund, kiuj akceptas nin kun malfermitaj brakoj. Lavtolaĵo en la maŝinon kaj viro en la duŝon.

Nia amikeco kun Pia donas ideon pri kio estas Esperanto. Ŝi, la dano kaj mi, la franco, lernis en la sama interreta senpaga kurso de pola instruisto, organizita de la Londona asocio. Kiam ni vizitis Danion bicikle antaŭ du jaroj, ili bonvenigis nin ĉar, kiel ni, ili estas registritaj ĉe Pasporta Servo, aplikaĵo, kiu kunigas esperantistojn, kiuj proponas gastigi aliajn dum kelkaj tagoj. Ni amikiĝis. Pia estus vizitinta nin en Normandio sed ŝi finfine ne povis. Ni denove renkontiĝis en la Eŭropa Kongreso en Strasburgo en majo kaj... jen ni.

Ĉi lundo, ni vizitos kune la ĉefurbon antaŭ ol ni reprenos niajn biciklojn morgaŭ.

La pasintan vesperan ni kuiris marshmallows sur la rostokrado.
Mi ricevis de Torben belan ĉapelon!

VERSION EN FRANÇAIS.

Elle était bien triste la journée d’hier. En France bien sûr mais aussi ici. Mais ici ce n’était qu’une question de météo. La pluie était annoncée et nous avions 75 kilomètres à pédaler.

Lever donc à 6 heures et demie pour pouvoir remballer les affaires au sec. Il fait froid, 11 degrés. En nous sommes en shelter, sans eau chaude donc ; toilette à l’eau froide et pas de café !

Une banane et quelques gâteaux secs avalés, à peine sommes nous en selle que la pluie commence, drue et continue. Un novembre ardennais. Les freins grincent à faire peur. Les imperméables tiennent le coup mais les chaussures flicflaquent. À plusieurs reprises, je profite d’une courte pause pour déchausser et essorer chaussettes et semelles.

L’appareil photo, lui, reste au sec au fond d’une sacoche. Tant pis pour les souvenirs du jour. La route est de toutes façons assez quelconque, à l’approche de Copenhague, la pluie réduit la visibilité et il fait sombre. Les photos n’auraient pas été belles.

C’est dimanche, les rares cafés que nous trouvons sur notre route sont fermés. Nous trouvons cependant une pâtisserie ouverte à Køge qui sert aussi des boissons chaudes. Il est plus de 10 heures et demie, c’est tardif pour un petit déjeuner mais ça fait du bien, même si on a vu plus équilibré...

Encore une trentaine de kilomètres. Presque arrivés à Albertslund, nous prenons un petit en-cas sous un abribus. La pluie faiblit, s’arrête et reprend mais faiblit.

Nous retrouvons à Albertslund Pia et son mari Torben qui nous accueillent les bras ouverts. Le linge dans la machine et le bonhomme sous la douche.

Notre amitié avec Pia donne une idée de ce qu’est l’Espéranto. Elle, la Danoise et moi le Français, nous avons suivi un même cours gratuit sur Internet, organisé par l’association londonienne, assuré par un professeur polonais. Quand nous avons visité le Danemark à vélo il y a deux ans, ils nous ont accueillis car ils sont comme nous inscrits sur le Pasporta Servo, une application qui regroupe les espérantistes qui se proposent d’à en héberger d’autres quelques jours. Nous sommes devenus amis. Pia devait venir en Normandie mais elle en a été empêchée. Nous nous sommes revus au congrès européen de Strasbourg en mai et nous voici.

Ce lundi, nous irons faire un tour à la capitale avec eux avant de reprendre la route demain.

2 commentaires

ClaudineMichel

Ouiii les essorages de chaussettes et de semelles , on a attendu pour le faire d’être à destination en Montérégie fin août 2023 . C’est une vraie épreuve que de rouler sous la pluie toute une journée .

  • il y a 3 mois

PALMYREetNOE

Pas pire que le Mont Saint Michel j'espère...

  • il y a 3 mois
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