5-an de Aŭgusto- 5 aoŭt - Restado en Gdansk - Séjour ̄Gdansk

Publiée le 05/08/2024
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VERSION EN FRANÇAIS PLUS BAS APRES LES PHOTOS

Ni estas en Gdansk. Ni pensis, ke ni trovos industrian urbon, ruiniĝita de la falo de la Orienta Bloko kaj de la Konsilio de Reciproka Ekonomia Helpo (KREH). Ni atendis grizajn, deprimitajn kaj deprimajn ŝipkonstruejojn kiel la dormantajn karbominejojn de Nord Pas-de-Calais, la forlasitajn teksfabrikojn en Roubaix, la ŝtoniĝintajn ŝtalfabrikojn kiel tiuj en la Mozela valo aŭ kiel la SMN.

Ni vidis la malon. Kompreneble, estas industriaj dezertejoj kaj malgajaj antaŭurboj, kompreneble ekzistas ankoraŭ multaj el tiuj stereotipaj domoj, kiuj datiĝas de la postmilita periodo kiam estis necese rekonstrui kaj rapide, la rusaj bombadoj detruis 90% de la urbo aŭ de pli posta periodo kiam estis necese loĝigi la laboristojn kiuj laboris sur la ŝipkonstruejo, la ekonomia koro de la urbo.

Resume, ni atendis urbon daŭre vundita, markita de ĝia pasinteco, luktanta por inventi estontecon por si.

Sed Gdansko ne estas tiel. Aŭ ĝi tute ne estas nur tiel, male.

Ĝi estas ekonomia ĉefurbo. La ŝipkonstruejo ankoraŭ funkcias, resurektita, kompreneble – la kompanio nomiĝas Crist – sed aktivas kaj evoluas ankaŭ la sektoroj de kemio, petrolkemio, agronutraĵo, elektroniko, altteknologio kaj komunikado.

Ĝi estas ankaŭ kultura ĉefurbo, riĉa je siaj multaj muzeoj kaj gravaj historiaj konstruaĵoj. Oni konsideras ĝin, kun Krakovo, la plej riĉa en la lando.

Ĉar estas la unua lundo de la monato, aliro al la museoj estas senpaga.

Ni vizitas la historian muzeon. Ĝi estas malmoderna, polva kaj sen ia klarigoj.

La vizito al la Urbodomo, aliflanke, estas multe pli interesa: la konstruaĵo mem estas grandioza kaj la kolektoj elmontritaj estas interesaj. La ĉambro, kiu prezentas la Hansan Ligon, donas klarajn klarigojn.

Ni vizitas ankaŭ la Bazilikon de Sankta Maria, la plej grandan preĝejon en la mondo faritan el brikoj. Oni povas admiri precipe kopion de la Lasta Juĝo de Memling (la originalo estas konservita en la Nacia Muzeo) kaj belan astronomian horloĝon.

Ni preterpasas ankaŭ aliajn emblemajn monumentojn de la urbo, la Neptuno-fontanon, la Oran Domon, la Gruan Pordegon, la Verdan Pordegon. Meze de nekredebla homaso. La Jarmark św. Dominika, unu el la plej grandaj subĉielaj foiroj en Eŭropo, okazas ĉi tie de meze de julio ĝis meze de aŭgusto. Mi malofte vidis tiom da homoj surstrate, eble sur la Elizeaj Kampoj, kiam Francio gajnis la Futbalan Mondpokalon en 1998.

Antaŭ ĉio ni vizitas la Eŭropan Solidarecan Centron, pri la historio de la sindikato Solidarnosc kaj la laborista movado en Pollando. Ege interesa.

Rapida devojiĝo al la biciklobutiko por anstataŭigi la bremsojn sur la biciklo de Véro kaj agrabla manĝeto en populara restoracio kie ni manĝis Pyzy kaj bonajn supojn. Tri "breton-stilaj" krepoj faras al ni deserton. Ne certas, tamen, ke la bretonoj aprobus ĝin...

La eŭropa centro pri solidareco. - Le centre européen de solidarité.
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La karto de sindikatano de Lech Wałęsa. - La carte de syndicaliste de Lech Wałęsa.
La ŝipkonstruejo Lenino en Gdansk. - Le chantier naval Lénine ̄Gdansk.
La malnovaj domoj. - Les vieilles maisons.
Kaj la novaj en la nova stilo.. - et les nouvelles dans le même style.
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La fontaine de Neptune.
La basiliko. - La basilique.
La lasta juĝo. - Le Jugement Dernier
La astronomia horloĝo. - L'horloge astronomique.
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VERSION EN FRANÇAIS.

Nous voici ̄Gdansk. Nous pensions trouver une ville industrielle tombée en ruines après la chute du bloc de l’est et du Comecon. Nous nous attendions à des chantiers navals gris, déprimés et déprimants comme le sont les houillères endormies du Nord Pas-de-Calais, les usines textiles roubaisiennes abandonnées, les usines sidérurgiques pétrifiées  comme celles de la vallée de la Moselle ou comme la SMN.

C’est tout le contraire que nous avons vu. Bien sûr, il y a des friches industrielles et des banlieues moroses, bien sûr il y a encore beaucoup de ces maisons stéréotypées qui datent de l’après-guerre où il fallait reconstruire et vite, les bombardements russes avaient détruit 90% de la ville ou d’une époque postérieure où il fallait loger les ouvriers qui travaillaient sur le chantier naval, poumon économique de la ville.

Nous nous attendions en somme à une ville durablement blessée, marquée par un passé révolu, en lutte pour s’inventer un avenir.

Mais Gdansk, ce n’est pas ça. Ou ce n’est pas que ça, loin s’en faut.

C’est une capitale économique. Le chantier naval fonctionne toujours, ressuscité, forcément – l’entreprise s’appelle Crist – mais les secteurs de la chimie, de la pétrochimie, de l’agro-alimentaire, de l’électronique, des technologies high-tech et de communications sont aussi actifs et en développement.

C’est aussi une capitale culturelle, riche de nombreux musées et de bâtiments historiques majeurs. On considère que c’est, avec Cracovie, la plus riche du pays.

Comme nous sommes le premier lundi du mois, leur accès est gratuit.

Nous visitons le musée d’histoire. L’ambiance est surannée, c’est poussiéreux et sans aucun accompagnement didactique.

La visite de l’Hôtel de ville est en revanche beaucoup plus intéressante : le bâtiment en lui-même est magnifique et les collections qui sont présentées sont intéressantes. La salle qui présente la ligue hanséatique apporte des explications claires.

Nous visitons aussi la Basilique Sainte Marie, la plus grande église en briques du monde. On y admire notamment une réplique du Jugement Dernier de Memling (l’original est conservé au Musée national) et une belle horloge astronomique.

Nous croisons aussi d’autres monuments emblématiques de la ville, la fontaine de Neptune, la Maison Dorée, la Porte de la Grue, la Porte Verte. Mais il y a un monde fou. La Jarmark św. Dominika, une des plus grandes foires en plein air d’Europe se déroule ici de la mi-juillet à la mi-août. J’ai rarement vu autant de monde dans les rues, peut-être sur les Champs-Élysées quand la France a gagné la coupe du monde de football en 1998.

Nous visitons surtout le Centre européen de Solidarité qui retrace l’histoire du syndicat Solidarnosc et du mouvement ouvrier en Pologne. Passionnant.

Un petit détour chez le vélociste pour remplacer les patins de freins du vélo de Véro et un bon petit repas dans un restaurant populaire où nous mangeons des Pyzy et de bonnes soupes. Trois crêpes « à la bretonne » nous font un dessert. Pas sûr en revanche que les Bretons l’approuvent…

2 commentaires

ClaudineMichel

Sympathique visite et belle découverte de ces façades aux mi-teintes.

  • il y a 1 mois
Christian & Joelle

ChristianD

Dankon pro cxiuj kundividoj la tre belajn fotoj, ni viszitas kun vi;
Amike

  • il y a 1 mois
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