28-an de Julio - 28 juillet - 31 - Nyköping - Trosa

Publiée le 28/07/2024
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VERSION EN FRANÇAIS PLUS BAS APRES LES PHOTOS

Ni ellitiĝas iom malfrue. Ni tamen foriras ĝustatempe. Ni tranoktis en AirBnb. Estas pli facile paki. Ne estas tendo por faldi.

Ni biciklas laŭ la biciklovojojn. Ili forkondukas nin el la urbo. Ni ŝatis ĝin.

Jen longa vojo. La sama vojo dum 38 kilometroj.

Arboj. Rokoj. Paŝtejoj. Arboj. Rokoj. Paŝtejoj. Rekte antaŭen. Senfine rekte. Aŭ preskaŭ. Estas kelkaj vojturnoj. Ne multaj. Ni ankaŭ vidas iom da akvo foje. Ne dum longa tempo. Sed ĝi ĝojigas nin. Tio ŝanĝas iomete. La vojo iras supren kaj malsupren. Ne tro. Malofte pli ol 5%. Tiam denove. Kion ni rakontos eln la blogo ĉi-vespere?

La vojo estas asfaltita. Bonŝanco. Ni rapidas. Nu, sufiĉe rapidas. Ni estas ŝarĝitaj.

Malhela matene, la ĉielo iom post iom heliĝas. Sunbrilo fruposttagmeze. Sed tio ne daŭros. Ni scias tion. Pluvo estas prognozita. Ĉirkaŭ je la 4-a. La ĉielo ne aspektas pluvema. Sed pluvos. Estas certe.

Ni alvenas al tre malbela trafikcirklo. Tiel malbela kiel en Francio. Kun nekomprenebla skulptaĵo. Kiu ŝajnas esti tie nur por insulti la pejzaĝon.

Alia vojo. Estas biciklovojo. Tute nove asfaltita. 5 kilometrojn kaj ni estos en Trosa. Nia etapa urbo. Ni tendumos. La kampadejo estas ri kilometroj for. Sur la insulo Öbölandet. Sed ne tiom gravas. Estas tiom da insuloj ĉi tie. Ni starigos la tendon kelkajn metrojn for de la plaĝo kaj de la maro.

Ni estas alvenitaj en Trosa, trapasita de la samnoma rivero, urbeto loĝita de iom pli ol 7.000 homoj, pri kiu neniu diris al ni, ke ĝi estas tiel bela kun sia ponteto, sia bela placo, sia bela urbodomo kaj ĝiaj stratoj kun malnovaj lignaj domoj pentritaj ruĝbrune, multaj el kiuj loĝigas artgaleriojn aŭ metiobutikojn. Sed ekzistas ankaŭ magazeno Coop kaj librovendejo. Kvankam la urbo estas ŝatata de la turistoj, ĝi ne transformiĝis en unu el tiuj urboj, kie ĉio estas tro bela por esti vera. Ni ne estas en Beaumont-en-Auge! Ĝi ankaŭ ne estas unu el tiuj urboj, kie restoracioj aŭ vestaĵbutikoj estas tiom multaj en la centro ke ili sufokas ĝin.

Ni manĝas sur la placo, trankvile, poste Véro eniras vendejon, kies fenestro kaptis ŝian atenton. Ni estis tie nur de kelkaj momentoj, kiam fortega pluvego subite falis. Ni atendis, ke ĝi finiĝis antaŭ ol aliri al la kampadejo. Ni devos starigi la tendon sur malseka tereno. Ni apenaŭ finis enrigistri ĉe la kampadejo, kiam falis alia forta pluvego. Ni havas nur tempon por ŝirmiĝi. Ĝi ne daŭras longe sed la grundo farîfis inundita. Ni vadas. Ni tamen sukcesas trovi kelkajn sufiĉe sekajn kvadratajn metrojn por starigi la tendon. Ne plu pluvos laŭ la veterprognozo nek ĉi-nokte nek morgaŭ sed povus venti. Morgaŭ ni estos forlasintaj la gubernio Södermanland al la gubernio Stokholma. La ĉefurbo alproksimiĝas.

Nia vojo 66. - Notre route 66.
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Jen Trosa. - Voici Trosa.
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La ĉielo malheliĝas. - Le ciel s'assombrit.
Kaj... pluvegas. - Et c'est l'averse.
Malantaŭ nia tendo. - Derrìre notre tente.
Ne plu pluvas. Veronik' trikas ŝtrumpojn sur la plaĝo.
La plaĝo. - La plage.

VERSION EN FRANÇAIS.

On se lève un peu tard. On part quand même à l’heure. Nous sommes en AirBnb. C’est plus facile de faire les bagages. Et puis, il n’y a pas de tente à plier.

On suit les pistes cyclables. Elles nous emmènent hors de la ville. Elle nous a plu.

Et puis on se retrouve sur une route. La même route pendant 38 kilomètres.

Arbres. Rochers. Pâtures. Arbres. Rochers. Pâtures. C’est tout droit. Infiniment tout droit. Ou presque. Il y a quelques virages. Pas beaucoup. On voit un peu d’eau aussi parfois. Pas longtemps. Mais c’est bien. Ça change un peu. Ça monte et ça descend. Souvent pas trop. Rarement plus de 5%. Et puis ça recommence. On se demande ce qu’on pourra bien raconter ce soir.

Sur l’asphalte ça roule bien. C’est un avantage. On va vite. Enfin, assez vite. On est chargés quand même.

Gris le matin, le ciel s’éclaircit peu à peu. Il y a du soleil en début d’après-midi. Mais ça ne durera pas. On le sait. La pluie est prévue. Vers 16 heures. On ne dirait pas. Mais elle viendra. C’est certain.

On arrive à un rond-point, très moche. Comme en France. Avec une sculpture incompréhensible. Qui semble n’être là que pour insulter le paysage.

Nouvelle route. Il y a une piste cyclable. Toute neuve. 5 kilomètres et nous serons à Trosa. C’est notre ville étape. On dormira au camping. À trois kilomètres de là. Sur l’île d’Öbölandet. Mais ce n’est pas si important. Il y en a tant ici, d’îles. À quelques mètres de la plage et de la mer.

 

Et nous arrivons à Trosa, traversée par la rivière homonyme, une petite commune d’un peu plus de 7 000 habitants dont personne ne nous avait dit qu’elle était si belle avec son petit pont, sa jolie place, son bel hôtel de ville et ses rues bordées de vielles maisons en bois peintes en rouge-brun qui, pour nombre d’entre elles, accueillent des galeries d’art ou des magasins d’artisanat. Mais il y a aussi une Coop et une librairie. Car si la ville est prisée des touristes, elle ne s’est pas transformée pour autant en une de ces villes où tout est trop beau pour être vrai. Nous ne sommes pas à Beaumont-en-Auge ! Ce n’est pas non plus une de ces villes où les restaurants ou les magasins de vêtements sont si nombreux dans le centre qu’ils l’étouffent.

Nous prenons notre repas sur la place, tranquilles puis Véro entre dans un magasin dont la vitrine lui a tapé dans l’œil. Nous y sommes depuis quelques instants à peine qu’une violente averse tombe d’un coup sans prévenir. Nous la laissons passer avant de prendre la route du camping. Il faudra planter la tente sur un sol humide. À peine avons-nous fini de nous enregistrer au camping que tombe une autre averse, violente. Nous n’avons que le temps de nous mettre à l’abri des trombes d’eau. Elle ne dure pas longtemps mais le terrain est détrempé. On patauge. Nous parvenons néanmoins à trouver quelques mètres carrés pour dresser la tente. Aucune pluie n’est plus annoncée ni pour cette nuit ni pour demain mais il pourrait bien venter. Nous aurons quitté demain le Comté de Södermanland pour celui de Stockholm. La capitale approche.

2 commentaires

ClaudineMichel

Belle visite de Trosa
Qu’est ce que FADA ?

  • il y a 2 mois

PatriceR

Encore de belles photos.
Et des commentaires plaisants à lire, qui me rappellent les bonnes pages de Marguerite Duraille.

  • il y a 1 mois
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