Voilà des mois que l'on me parle de Boston ! Située à « seulement » cinq heures de route de Montréal (en Amérique du Nord, les notions de distance sont bien différentes de celles que l'on connaît en Europe), cette ville est une destination privilégiée aux USA lorsque l'on habite dans l'est canadien. Les Canadiens m'ont à plusieurs reprises invité à découvrir cette ville qu'ils semblent apprécier. Les américains me l'ont également régulièrement suggérée, plus pour des raisons historiques. J'ai décidé de consacrer deux jours de visite à la capitale du Massachusetts.
Boston est connu et reconnu pour l'excellence de ses universités. Elle en compte d'ailleurs plus de trente ! Parmi les plus connues et les plus prestigieuses, Harvard et le MIT : Massachusetts Institute of Technology. C'est par ici que je débute ma visite de la ville. (En réalité, celles-ci sont situées dans la ville voisine de Cambridge.)
Étant de passage au début du mois de juin, les lieux sont assez morts. À Harvard je ne croiserai que des touristes et des badauds. Au MIT… personne, ou presque. Seule une tribune en cours de démontage témoigne de la présence récente d'étudiants, durant une probable cérémonie de remise de diplômes dont l'Amérique a le secret. J'ai en outre été étonné de la facilité d'accès aux différents bâtiments, pour la plupart ouverts au grand public.
Bien qu'il était sympathique de visiter ces lieux, difficile de s'imprégner réellement de l'ambiance en l'absence d'étudiants. J'imagine qu'en pleine année scolaire, on y retrouve une toute autre atmosphère.
Je traverse ensuite la Rivière Charles pour me rendre réellement à Boston. En ce jour ensoleillé, de nombreuses personnes s'adonnent à la voile. Le cadre est vraiment appréciable.
À l'instar de Philadelphie, Boston est également une ville chargée d'Histoire ; elle a joué un rôle majeur lors de la révolution américaine. Pour s'en rendre compte, la municipalité propose le Freedom Trail, un chemin de visite matérialisé au sol par une ligne dorée, qui permet de découvrir ses principaux monuments historiques. Ce parcours, vraiment intéressant et instructif, est un incontournable lors d'une visite de Boston.
Cette visite vous guidera notamment vers la maison de Paul Revere, datant de 1680, la Old North Church, plus vieille église de la ville (1723), la Old State House (1713), le cimetière Granary Burying Ground (1660), la Massachusetts State House (1798), siège du gouvernement fédéré de l'État du Massachusetts ou encore le jardin public Boston Common (1634).
N'hésitez néanmoins pas à vous écarter un peu du trail, pour faire de belles découvertes, comme le sympathique quartier résidentiel de Beacon Hill, situé sur une colline.
Également situé sur le Freedrom Trail, le Quincy Market. Ces halles, constituées de trois bâtiments, constituent l'endroit idéal pour une pause-déjeuner !
J'ai également rencontré de très nombreux édifices religieux à Boston. Même si j'ai de l'aversion pour les religions, quelles qu'elles soient, j'apprécie souvent ce genre d'édifices pour leur architecture et pour le calme qui y règne.
Fait assez inhabituel, j'ai également croisé une mosquée en pleine ville.
Je vous conseille également un détour vers l'église de la Science chrétienne et sa place (malheureusement en travaux lors de mon passage). L'édifice est vraiment magnifique, autant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Et l'entrée est gratuite. Et promis, on ne vous y parlera pas du fils de Dieu !
Boston regorge encore de nombreux autres lieux d'intérêt. Parmi eux, le port, le musée des beaux-arts, la Commonwealth Avenue et son parc, la rue commerçante Newbury Street et son architecture datant de la fin du XIXe et la magnifique bibliothèque publique, fondée en 1848.
Je n'ai vraiment pas été déçu par mon passage à Boston ! Après plusieurs jours passés dans le vacarme de New York, ça m'a fait vraiment du bien de retrouver une cité bien plus calme (pour ne pas dire morte après 18 heures !). La ville est vraiment super agréable à découvrir (et probablement à habiter). Un vrai coup de cœur !
« Tout ce que vous avez à faire, c'est décider de partir. Et le plus dur est fait. »
– Tony Wheeler