Avant d'arriver à Indianapolis, je connais surtout la ville via son circuit automobile, où se courent notamment les célèbres 500 miles d'Indianapolis. Pas de course à mon programme, mais une visite du centre-ville de la capitale de l'Indiana.
L'Indiana est un État du Midwest des États-Unis. Il est bordé au nord par le lac Michigan et par le Michigan, à l'est par l'Ohio, au sud par le Kentucky et à l'ouest par l'Illinois.
Avec 6 483 802 habitants en 2010, l'Indiana (dont le nom signifie « Terre des Indiens ») était le 15e État le plus peuplé des États-Unis.
Source : Wikipédia
C'est en 1821 que fut décidée la construction d'Indianapolis. Son emplacement stratégique, au cœur d'un État incorporé à l'Union cinq ans plus tôt, devant permettre d'y établir la nouvelle capitale. La cité compte aujourd'hui 850 000 habitants, soit la 12e ville la plus peuplée du pays.
Je débute ma visite par le monument en l'honneur des soldats et des marins, érigé en plein cœur du centre-ville, face au Capitole. Un beau monument, entouré d'une fontaine, qui marque également le début d'un ensemble de six blocs où l'on retrouve deux parcs et d'autres monuments commémoratifs.
Ayant visité la ville un dimanche, le Capitole affichait malheureusement portes closes. Dommage, car ce genre de bâtiments propose généralement des visites guidées gratuites et intéressantes. Je me contente donc d'une visite extérieure de ce bel édifice datant de la fin du XIXe siècle.
Mais ce qui a surtout retenu mon attention à Indianapolis c'est son canal, le Indiana Central Canal. Aujourd'hui entièrement réaménagée, cette section d'un vaste projet de près de 500 kilomètres de la première moitié du XIXe siècle, abandonné lors de la panique de 1837, est navigable en canoë, gondole, pédalo, etc. Ce canal offre une balade vraiment atypique au cœur d'une telle métropole.
Un dernier truc « cool » que j'ai vu à Indianapolis, et que je n'avais croisé ailleurs : de trottinettes électriques en libre-service, disponibles un peu partout dans le centre-ville ! Contre quelques dollars, une application smartphone suffit à la débloquer. J'ai croisé beaucoup de monde foncer à toute allure sur ces bolides, et même certains commencer à échanger grâce à ça. Le projet émane d'une société californienne qui tisse des partenariats avec des villes. Vraiment sympa !
Visite sympathique d'une ville d'Indianapolis un peu morte en ce dimanche après-midi ensoleillé. Toujours rien de vraiment nouveau à se mettre sous la dent, mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier le moment.
« Partir, c'est quitter son cocon, ouvrir ses ailes et s'envoler. C'est s'apercevoir qu'on n'est pas les seuls sur la planète, qu'on ne sait pas tout comme on le pensait. On devient plus humble, plus tolérant, un peu plus intelligent. »
– Pierre Fillit