J'avais initialement prévu de consacrer une journée à la visite de Sacramento. Je me suis rapidement rendu compte que j'avais été bien optimiste !
La ville de Sacramento est la capitale de l’État américain de Californie. Elle est fondée en décembre 1848 et s’est développée à partir de la ruée vers l'or, durant laquelle elle était un centre commercial et agricole important.
Sacramento est choisie comme capitale en 1854.
Au dernier recensement, la ville comptais 485 199 habitants.
Source : Wikipédia
J'accès à Sacramento en traversant le clinquant Tower Bridge, peint couleur or. Il mériterait probablement plus le nom de « Golden Gate Bridge » que celui de San Francisco !
C'est ensuite via son quartier historique que je découvre Sacramento. Si les bâtiments ont été parfaitement rénovés à partir des années 60, force est de constater que ses rues, à vocation commerciale, sont… désertes. Il est possible que j'ai mal choisi mon moment, mais, si un lundi matin ensoleillé de juillet n'est pas opportun pour faire du commerce…
Au sortir de ce passage dans l'histoire, qui m'aura peu apporté, je file faire mon traditionnel petit tour dans le Capitole du coin. Si l'aspect architectural de ce genre de bâtiment ne m'intéresse plus vraiment, étant donné qu'il en retourne toujours de la même chose (une rotonde, trois colonnes, un peu de marbre par-ci par-là, et ça fait des Chocapic un Capitole…), je continue à en apprendre beaucoup sur chaque État lors des visites guidées gratuites qui y sont dispensées. Ici, on m'indique par exemple que la Californie est si riche que si elle était un pays, elle serait la 6e puissance du monde, devant la France et l'Inde. Rien que ça !
C'est après un rapide crochet par la belle cathédrale du Saint-Sacrement et un peu moins de quatre heures de visite que je décide finalement de quitter la ville, pour reprendre la direction de la côte californienne. Difficile à dire si ce détour par la capitale en valait la peine. J'y ai appris des choses, mais je m'attendais néanmoins à y découvrir une ville un peu plus touristique et un peu plus attrayante.
« Avec le temps, la passion des grands voyages s'éteint, à moins qu'on n'ait voyagé assez longtemps pour devenir étranger à sa patrie. »
– Gérard de Nerval