Le nom Nevada provient de la chaîne de montagnes Sierra Nevada. « Nevada » est la forme féminine espagnole de « enneigée » ou « couverte de neige ».
L'État compte près de 3 millions d'habitants, pour les deux tiers regroupés dans la Vallée de Las Vegas. Sa capitale, Carson City, n'accueille qu'un peu plus de 55 000 habitants.
Source : Wikipédia
Avant d'en découdre avec Las Vegas, nous effectuons un crochet par le plus ancien et le plus étendu parc du Nevada : Valley of Fire. Nous y passons sans réellement autre intention que de le découvrir via sa route panoramique. Il faut dire que le thermomètre affichait 41 °C ce jour-là ; peu raisonnable de s'engager dans une quelconque randonnée. Même si ce fut donc assez rapide, et même si le parc avait bien plus à offrir (randonnées, formations géologiques, pétroglyphe amérindiens, etc.), nous avons réellement apprécié le détour.
Ahhh, Las Vegas ! Visiter Sin City (littéralement « la ville du péché ») n'a jamais été un rêve pour moi, loin de là. Malgré tout, un passage par cette ville semble être un incontournable lors d'un voyage dans l'Ouest américain. La ville intrigue autant qu'elle fascine.
Las Vegas est situé au milieu du désert des Mojaves (le plus sec des quatre déserts nord-américains). Les mormons fondèrent la ville en 1855, qui devint au début du XXe siècle une bourgade agricole. Grâce aux lois libérales en matière de jeux de l'État du Nevada, la ville a acquis une renommée mondiale pour ses casinos et ses revues.
En raison de son énorme capacité hôtelière (plus de 120 000 chambres d'hôtel, ce qui en fait la deuxième ville hôtelière du monde après Londres), c'est aussi un endroit de choix pour l'organisation de grands congrès. Las Vegas est également le temple du shopping, en particulier avec ses grands centres commerciaux.
Source : Wikipédia
Je n'attendais rien de Las Vegas. J'étais juste curieux de voir ce qu'il en était réellement. Effectivement, j'y ai trouvé des hôtels, beaucoup d'hôtels. Effectivement, j'y ai trouvé des casinos, beaucoup de casinos. La plupart du temps des hôtel-casinos (ou casino-hôtels) d'ailleurs. Un peu à l'instar de New York City, Las Vegas semble être une ville qui ne dort jamais, en perpétuelle effervescence. On y croise toutes sortes de personnes et de populations : des familles, des groupes d'amis, des gens scotchés à leur machine à sous dès 8 heures du matin, des déshérités, etc. Lorsqu'on n'y vient pas pour jouer ou pour quelconque conférence, les principales attractions sont : parcourir les grands hôtels du Strip, profiter des nombreux buffets et aller voir au moins l'un des innombrables spectacles. Las Vegas, une ville très à part, que j'ai étonnamment apprécié parcourir. À voir et à vivre au moins une fois !
Lorsque vous réservez un hôtel à Las Vegas, soyez extrêmement attentifs aux resort fees ! Il s'agit de frais (cachés) qui ne sont pas comptabilisés lorsque vous réservez en ligne via des sites comme Booking.com, et qui vous sont réclamés au moment de l'arrivée à l'hôtel.
Une fois n'est pas coutume, j'avais réservé une chambre d'hôtel à Las Vegas. Après découverte et paiement de ces frais, ma facture a grimpé de 60 % ! Soyez prévenus et vigilants ;)
Juste à l'ouest de Las Vegas, nous avons également visité le parc de Red Rock Canyon (ce n'est en réalité pas un parc, mais une « National Conservation Area », mais c'est tout pareil !). Même après avoir visité de nombreux parcs nationaux, avoir vu des environnements et des formations géologiques tous plus différents les uns que les autres, chaque nouveau parc apporte toujours son lot de nouveautés. Celui-ci, super bien aménagé, ne déroge pas à la règle, avec ses parois de grès rouge aux formes et coloration anarchiques d'une grande beauté. Malheureusement, avec un mercure qui dépassait les 35 °C ce jour-là encore, impossible d'entamer une randonnée pour essayer d'en découvrir encore d'avantage.
À une trentaine de kilomètres au sud de Las Vegas se trouve Seven Magic Mountains, une œuvre d'art bien particulière, érigée au milieu du désert en 2016. Malgré tout facilement accessible depuis l'autoroute 15 et totalement gratuit, l'endroit vaut vraiment d'être vu.
Le barrage Hoover fut construit entre 1931 et 1936, durant la Grande Dépression, sur le fleuve Colorado, à la frontière entre l'Arizona et le Nevada. Sa construction a nécessité près de 7 millions de tonnes de béton. Une si grande structure en béton n'avait jamais été construite jusqu'alors et certaines techniques étaient encore balbutiantes.
La mise en eau du barrage Hoover entraîna la création du lac Mead. La ville de Boulder City, initialement construite pour héberger les ouvriers travaillant à la construction, se trouve à environ 40 km au sud-est de Las Vegas. Les centrales électriques du barrage fournissent de l'énergie pour les installations du Nevada, de l'Arizona et de la Californie. Le barrage Hoover est un important site touristique et accueille près d'un million de touristes par an.
Source : Wikipédia
Pour ce rendez-vous, nous nous sommes contentés d'une visite extérieure de l'édifice. Visiter un barrage, fruit de prouesses humaines et technologies, est toujours impressionnant et intéressant. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Conduire et/ou marcher sur le barrage est parfaitement gratuit. Les visites guidées (et même l'entrée dans le centre d'accueil pour visiteurs) sont néanmoins payantes.
Même si pour ce road trip je me suis contenté de parcourir la pointe sud-ouest du Nevada, ce fut malgré tout une belle étape. La ville de Las Vegas en elle-même est à voir et, fait que j'ignorais avant de m'y rendre, propose de nombreuses autres attractions intéressantes dans un périmètre relativement limité.
Cette étape marqué également l’heure du départ pour l’amie qui m’a accompagné durant ces dix derniers jours.
« Les touristes ignorent où ils sont allés, les voyageurs ignorent où ils vont. »
– Paul Theroux