Durant la dernière journée de validité de mon visa, j’ai suffisamment confiance en mes capacités à passer la frontière avant minuit que je m'autorise une dernière halte d'un peu plus de deux heures à Burlington. J'ai conscience que je n'aurai pas le temps de voir grand-chose de la ville, mais je tenais à y faire un tour. Trois mois auparavant, c'est à Plattsburg, ville située sur la rive opposée du lac Champlain, que j'avais début mon trip américain.
Cette ville est l'une des premières villes, si ce n'est la première, à fonctionner avec une alimentation électrique 100 % verte depuis 2015. Le projet était en cours depuis les années 1990 : les habitants ont accepté de payer une taxe locale (Energy Efficiency Charge) afin de soutenir sa réalisation.
Source : Wikipédia
La principale artère commerçante de la ville est la Church Street. Arrivé assez tôt le matin, celle-ci était malheureusement morte. Mais il est assez facile d'y deviner une artère pleine de vie en journée et en soirée. En son extrémité nord, se trouve la belle église unitarienne universaliste (tout un programme !).
Située plus à l'est de la ville, l'université du Vermont, à priori renommée, est également sympathique à parcourir.
Enfin, juché sur une colline, Burlginton offre un joli point de vue sur l'immense lac Champlain (celui-ci fait plus de deux fois la taille du lac Léman, le plus vaste lac d'Europe). L'été, j'imagine que de nombreuses activités y sont accessibles. Je n'ai malheureusement pas eu le temps de m'y attarder.
Ah oui, j'ai aussi vu Ronald McDonald se prélasser dans son jardin !
Comme à l'aller, j'ai passé la frontière entre les États-Unis et le Canada à pied. J'ai eu pas mal de peine à y accéder en pouce (j’ai notamment dû revenir en arrière pour
mieux avancer), mais le passage fut une formalité. À noter que les douaniers canadiens sont bien plus sympathiques que leurs collègues du sud… !
Bien qu'ayant énormément profité durant ces trois mois passés en dehors du Canada, j'étais quand même super heureux de remettre les pieds au Québec !
« Qui a l'habitude de voyager sait qu'il vient toujours un moment où il faut partir… »
– Paulo Coelho