De Cannes la Bocca à Nice

Une journée printanière, une piste cyclable au bord d'une Méditerranée azur, des envolées de mouettes, les premiers mimosas exalant leur parfum sucré, un petit déjeuner face à la mer. Une anecdote : Julia, italienne, nous a donné le nom " vous êtes deux électrons" et José de rajouter " Oui mais deux électrons libres''. J'ai remarqué que les femmes sont plus curieuses, osent d'avantage poser des questions, les hommes, même s'ils en meurent d'envie restent souvent sur la réserve. ( José n'est pas d'accord ) Osez osez brave gens nous sommes tellement heureux de partager un moment avec vous ! Mes moules frites de midi avaient un gout iodé, aillé et persillé, un vrai régal ! José lui, a préféré un tartare. Nous avons longé la " promenade des anglais"   jusqu'à notre hotel avec le soleil comme moteur. Tout allait trop bien ! Fallait bien un peu de désagrément: Nos vélos, ne sont pas acceptés au parking face à l'hotel, pourtant à la réservation il nous a été dit le contraire. José, comme à son habitude parlemente avec le gérant, ""llora un poco"" ça marche. Nous sommes autorisés à rentrer nos deux merveilles à la lingerie de l'hotel. Merci Ibis ! Vers 16 h nous avons pris le bus pour nous rendre au centre ville de Nice. Une promiscuité affolante, des mains partout  tenant la barre, hum , les microbes!!! un terrain fantastique pour la grippe, la gastro et tuticuanti ! MAIS une belle solidarité se manifeste  immédiatement, chacun prend de main en main les cartes de ceux qui sont trop loin de la machine poinçonneuse, le ballet repart en sens inverse, dans une ola de mercis à tout va. Quelques emplettes à" la vie claire" et nous repartons à pied vers l'hotel, 20 minutes de marche bénéficiant d'un coucher de soleil somptueux bleu, blanc, rouge, vive la France.!! À ce propos, de nombreux  migrants, mineurs, sont hébergés à l'hotel. Deux d'entre eux, de Guinée, ont aidé à rentrer nos vélos dans la lingerie, José leur a tendu un billet de vingt euros pour les remercier, leur réponse : Non! pas un travail, pas d'argent pour ça! " Belle leçon.