De Salo à Turku

Publiée le 16/07/2019
Une belle journée, de beaux paysages, une rencontre extraordinaire : Jean François, une famille hollandaise extra et un camping sur une presqu'ile.

Le ciel et la mer se confondent
Les cinq de gauche une formidable famille hollandaise qui bourlingue en vélos.
Nous reprenons la route
Les bornes kilométriques de vrais petits menhirs
Les paysage sont paisibles.
La tour de Turku
Nous avons décidé d'aller aux iles Äland. En attendant le bateau.
Impressionnant comme c'est grand le ventre d'un bateau.
Gabriel et Pégase au repos.
Des maisons en bois au bord de l'eau, charmant.
Ça donne en vie de sortir la cane à pêche et s'assoir au bord de la terrasse.
Une somptueuse demeure.
Un dernier voilier rentre au port
Le bateau laisse une large trainée
Les derniers ilots se laissent avaler par la nuit.
À travers les nuages, la lune tente de s'illuminer.

En chemin, nous rencontrons une jolie famille hollandaise leurs trois enfants : 9, 7, 4 ans; Ils reviennent d'un tour en France : Nice, Toulon, Marseille, Montpellier. ils terminent avec les iles Åland, pédalent sans assistance et couvrent 50 km /jour. Ils sont extraordinaires et respirent la pleine santé. Nous les retrouverons ce matin, au camping dans une ambiance familiale avec notre ami Jean-François qui nous émerveille et nous fait rêver . Nous nous sommes rendus sur la plage afin de récolter une poignée de sable, prélevée par chacun pour Jean François. Après avoir pris un café tous ensemble , chacun reprend son chemin. 

Nos tickets pour les îles Äland sont en poche, elles nous ont été fort recommandées. Lors de la traversée, 4h 30,  nous nous installons sur un côté du pont à l'abri du vent. Les îles, les îlots, les pastilles de terre, défilent au gré du roulis qui nous berce. Je somnole  mais n'ose pas tomber dans les bras de Neptune, il y a trop de passage. Le temps s'écoule doucement sur un bateau, reposant notre esprit qui flotte sur sa lente progression. Par contre, quel stress lorsqu'il nous faut retrouver  sur trois étages nos Pégase et Gabriel  qui s'impatientent de ressortir . Il est 1h 30 du matin, rien de réservé faute de Wifi, José porte sa lampe frontale sur le casque, nous comptions arriver sur des hôtels, RIEN. la cambrousse. José file à tout allure en hurlant  " oui l'est ce putain de bled ? " Nous nous informons : la ville se trouve à 29 km ; BON!  LE fou rire me prend : " si nos enfants nous voyaient !! " Un carré de pelouse devant une station météo éclairée , se propose à nous. En 4 sardines le tipi est monté . Il est 2H du matin. Nous nous engouffrons dans nos duvets,  pour une première, sans avoir pu nous laver. Je lape une goutte de romarin pour le fun; José siffle déjà d'un profond relâchement , mon cerveau restera en alerte : le vent s'est levé, le tipi tiendra t'il le coup?? Et tous ces bruits inconnus??? Exténuée j'ai lâcher prise , il devait être au moins 3 ou 4 h du mat. Bonne nuit les petits. 

Au petit matin, nous découvrons que nous sommes au milieu d'un chantier
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1 Voyage | 239 Étapes
Salo, Finlande
160e jour (11/07/2019)
Étape du voyage
Début du voyage : 02/02/2019
Liste des étapes

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