De Köszeg à Sopron

La pluie était au programme aussi, harnachés tels deux cosmonautes, nous sommes passés au travers. Elle a dégouliné juste à notre arrivée. Nous avons choisi pour une fois un hôtel 4 étoiles très bien situé dans le centre et nous le regrettons déjà. Il nous faut attendre 15 h avant d'avoir notre chambre, il n'est que midi, pour Pégase et Gabriel, le passage au garage sera de 11 euros supplémentaires : Bon!!! 

Nous voilà donc, à pied dans la vieille ville historique, en habits de cyclistes avec nos chaussures à cales qui claquent à chaque pas, sans avoir pu nous rafraichir. Une boutique ne tarde pas à faire mon bonheur, j'adore l'artisanat Hongrois sauf que je suis obligée de frustrer mes achats qui, déjà gonflent de trop mes 3 uniques bagages. Nous goûterons à la gastronomie Hongroise dans une taverne avec leur spécialité : " le goulasch " sorte de pot au feu cuit et recuit, servi avec des pattes. Un plat qui tient bien au ventre mais qui n'égale pas notre daube provençale parfumée à souhait. Nous rions en sortant non pas de ce que nous avons bu, une bière José un verre de vin rouge moi, mais bien parce que nous réalisons notre look: Deux" péguenots" en voyage, de toute façon, nous n'avons pas le choix. Je commence à envier sérieux les coiffures structurées , les belles chaussures, les jolies silhouettes, les bonnes odeurs d'eau de toilette, TOUT ce qui attrait à la féminité qui ne m'habille plus depuis 3 mois. Je compte bien me rattraper en rentrant. Que dire de cette nouvelle ville? Après le bijou d'hier Köszeg , Sopron n'est pas folichon . Nous revenons à l'hôtel , il est encore trop tôt , nous devons patienter encore 3/4 d'h. Enervé, José me dit: " Vas leur dire qu'on a fait 60 bornes en vélo , qu'ils savent même pas ce que c'est!" Petit coquin, seulement 41, voilà pourquoi nous arrivons si tôt . J'en profite alors pour appeler notre fille, le temps passe d'un coup beaucoup trop vite. 

À présent, nous sommes installés, apprécions notre confort. J'ai réquisitionné la baignoire sur le champ. Je reconnais volontiers ,qu'en bons Français, nous râlons facilement. Látni hamarosan! ( à bientôt hongrois)