José et moi avons été étonnés en circulant au milieu des vestiges de Pompei, de nous y sentir aussi bien.Quelle magnifique civilisation Romaine!! Il se dégage encore aujourd'hui , une douceur de vivre: un art précieux, raffiné, de la poésie sur les lambeaux de fresques murales aux couleurs terracotta, des morceaux de parterre en mosaïque , des domus ( maisons) ayant chacune leur patio avec fontaine, statue élégante. Nous sommes rentrés à la villa Julia, satisfait et heureux , imprégnés de cette belle civilisation.
Il est là, seul, entre ses jambes il fait tourner sur sa pointe son glaive. Les autres gladiateurs lui jettent des regards furtifs, des regards de crainte. Le tirage au sort des combats n'a pas encore eu lieu. Tous espèrent ne pas l'affronter car ils savent que la défaite est inexorable. Il est vrai que la nature l'a bien servi : doté d'une force hors du commun, sa taille impressionne , sa corpulence effraie ses adversaires .
Marcos di Panto est pensif. Aujourd'hui, s'il s'en sort, il a décidé que ce serait son dernier combat. Il se remémore toutes ses années. Sa jeunesse, ses parents dont l'image se dilue chaque jour d'avantage.. Il ne les a plus revus depuis que son père l'ait vendu à une école de gladiateurs à 15 ans, aujourd'hui il en a trente six. Il était alors, déjà plus grand que la moyenne et fin comme un roseau, quelque peu empoté. Ses camarades se moquaient un peu de lui. Pendant sept ans il suit un entrainement des plus difficiles, avant d'affronter l'arène. Son premier combat lui revient en mémoire comme s'il y était. Trois adversaires: le combat ne dura que quelques minutes, il les défit comme un vent emporte des feuilles mortes. Sa légende venait de commencer. Marcos, le tigre, Pendant toutes ses années il ne fut jamais vaincu. Il lui arriva même de combattre à main nue contre plusieurs adversaires armés et ""carapacés ". Il gagne sa liberté à Rome et reçoit de l'empereur un glaive en bois, signe qu'il est libre. Mais il va continuer à se battre. Son but : amasser suffisamment d'argent pour vivre heureux avec femme et enfants dans un cadre d'amour et de paix. Aujourd'hui son nom remplit les arènes, pour le voir, certains dépensent des fortunes, les femmes ne rêvent que de lui. Le moment est venu de refermer le cercle.
Tous les gladiateurs se présentent au représentant de la cité de Pompei. Marcos vient seul . Sa voix est couverte par les hurlements de la foule son nom est scandé à l'unisson. Les premiers combats commencent, Marcos n'interviendra qu'en deuxième partie. Soudain un grondement inhabituel attire tous les regards vers le Vésuve, pourtant tout semble normal. Les combats reprennent de plus belle. Lorsque Marcos entre en scène la foule est en délire, les femmes lui jettent des milliers de fleurs, et des confettis de papiers de soie. Quelques papiers viennent se coller sur sa peau huilée. Ils sont chauds. Soudain une explosion d'une ampleur jamais égalée affole le public. Une colonne noire surgit de la bouche du cratère. La foule se piétine, un rocher gros comme une maison vient s'écraser au centre de l'arène puis sur les gradins, d'autres s'abattent sur bon nombre d'âmes. Il faut fuir au plus vite. En quelques instants, le ciel s'obscurcit, des tonnes de cendre incandescente enveloppent la ville. Marcos a du mal à respirer, il ne voit plus rien, son corps semble brûler. Autour de lui ,les autres gladiateurs sont terrassés, enterrés sous une couche de cendre. C'est les enfers qui se déchainent. Les gens se figent sur place. Marcos tente de courir mais ses gestes, ses pas sont ceux d'un automate. Malgré sa force, il ne parvient plus à se déplacer, les cendres s'accumulent sur son corps brûlant, Aveuglé, Il sait qu'il va mourir. Pompei est recouverte de cendre, incandescente , les explosions se répètent, des milliers de gens meurent, étouffés, brûlés, écrasés. Au milieu de l'arène une masse , colossale, figée dans un geste de fuite demeure. Marcos a perdu son dernier combat.
Pendant trois jours et trois nuits, le Vésuve déversera des centaines de milliards de tonnes de cendre incandescente sur Pompei et d'autres villages alentours La belle cité fut rasée de la carte et ses habitants avec. Oubliée pendant près de 1600 ans. Il y eut une tentative de fouilles au XVI mme siècle, mais c'est sous le règne des Bourbons que des recherches sérieuses furent entamées. Pompei n'a pas fini de nous étonner. Chaque jour des merveilles sont mises à jour par les archéologues pour le plus grand plaisir des visiteurs.
Je suis comme une ptite fille j'ai eu mon histoire avant de dormir,
Elle est trop triste, et les amis 'est ce que la Lance peut se mettre à cracher du
Feu et à noùs lancer des pierres?
Jé voulais aussi vous dire que la fresque du taureau irait bien au dessus de mon LIT!
Prenez soin de vous,
Je vous fait de grosses bis