Nous arrivons dans la fourmilière automobile, camions, voitures, vespas, tous, pressés, c'est l'heure du déjeuner.Dans ce brouhaha, on se trompe de route, la voie rapide que nous prenons mène à l'aéroport en passant par l'autoroute. Nous roulons en frisant les bordures mais les côtés sont un ramassis de pneus éclatés, de ferrailles de toutes sortes, de graviers, de morceaux de verre. Où est passée la mer !? Nos cycles sautent, tressautent, le mien toussote, ma batterie tombe en panne ahhh c'est bien le moment ! J'ai dû lui communiquer mon stress . Je continue de pédaler comme une forcenée, je n'ai pas le choix, il nous faut sortir de cet enfer et pour me motiver, je pense que je me fais de bons abdos. Ça marche, une bretelle se présente et un panneau indique '' el Centro ''.Nous refaisons tout en sens inverse, sans batterie je continue tant bien que mal à pédaler et me rend compte que ce voyage n'aurait pas été possible sans notre assistance électrique. Un cycliste nous voyant arrêtés au bord de la route s'arrête et prend le temps de nous accompagner cinq km plus loin chez un réparateur de vélo qui, malheureusement ne connait rien à l'assistance électrique. José s'acharne à trouver une solution et tant bien que mal nous parvenons à l'hotel Genziana. Il est perché dans le haut de Gênes, un quartier aux rues étroites, fréquentées par les migrants, les prostituées, une vraie cour des miracles, juste en face se trouve le resto de solidarité pour la soupe populaire. Nous en rions tellement c'est cocasse . Mais ici l'entraide, la bonne humeur sont de rigueur. L'hotel nous avait promis un parking, no parking ! C'est pas grave, il se mettent en quatre pour monter nos bolides dans le hall d'entrée. Enfin ,la chambre, style Bolywood, cependant propre, grande et vous savez quoi, après avoir traversé tout ce trafic: c'est un paradis!!!! José a trouvé ce qui ne va pas : avec toutes les secousses et les soubresauts, ma batterie a les cosses qui se sont élargis et le contact se faisait seulement par intermittence. Heureuse que José ne s'affole de rien. Cela me rassure et m'aide à relativiser. Je me suis acheté avant de partir un sachet de lavande que je garde dans la poche de ma veste. Je le respire dès que j'ai un coup de stress, ça me fait l'effet d'un coup de Mars et ça repart. Vive notre Provence et ses petites crèches! Chez nous ça sent le pin, le lavandin, mais aussi le bon pain!!!. Nous aimerions connaitre Eric 1 afin de le remercier pour les adresses qu'il nous a si gentiment communiquées. D'ailleurs, plusieurs d'entre vous ont des pseudos et nous ne savons pas qui vous êtes. Ciao Bello , Bella e Buena serra !!
Merci pour ces commentaires quotidiens. Je mesure le courage qu’il faut pour prendre la « plume » chaque jour, après des journées tellement remplies. Je suis sûre que tu trouves ta motivation au-delà du simple récit, dans le plaisir d’offrir à tes petit-enfants une expérience inspirante dans sa ténacité et dans l’amour du partage autant que dans le partage de l’amour. Jose qui te soutient et t’encourage, toi qui ne lâches rien et le rassures, il ne l’aurait pas fait sans toi, tu ne l’aurais pas fait sans lui. ?
Bonjour mes Amis! Quel projet magnifique vous réalisez là. Je termine à l'instant la lecture des premières étapes de votre voyage. Je suis admiratif et très ému par votre générosité à partager votre quotidien avec ses joies, ses peines mais avec toujours l'énergie positive et bienveillante qui vous caractérise si bien.
Avec Nelly, nous pensons très fort à vous. Nous sommes si loin mais pourtant si proche. On vous aime.
Salut les Jeunes,
Ben oui, re22 c'est René !
Hé, y faudrait installer des antennes plus longues et des drapeaux plus grands sur vos vélos, parce que certains jours, j'ai de la difficulté à vous apercevoir de ce côté-çi de la mare !
C'est peut-être aussi la hauteur des bancs de neige (congères) içi.
Celui devant la maison fait au moins trois mètres !
Notre décor est blanc sur blanc, alors que c'est bon de voir ces belles couleurs !
Vous êtes fous et j'adore!
La folie c'est la vie !
Arrêtez vous prendre un espresso (et une gelato à la pistache tiens !)
à ma santé !
QUE LA FORCE SOIT AVEC VOUS !
Gros calins,
René
Ma tante chérie, que c'est bon de te lire !
Je rattrape mon retard et découvre tous tes textes, un vrai plaisir.
J'adore tes métaphores, Tu me fais mourir de rire.
Je vais essayer aussi la lavande, plus sain que le mars ;-)
Que de routes parcourues ! Je ne sais pas si c'est parce que je lis tout d'un coup mais ca rime pas trop avec "Dolce Vita" à part pour les bons plats de pâtes ;-)
J'ai vu juste une journée de repos et qui était "forcée" :-(
J'espère Ginou que tu n'as pas de séquelles de ton accident.
Je vous embrasse très fort et vous félicite encore pour votre audace !!!