Raid ga la de!! Nous quittons la Croatie par sa douce verte campagne. Chaque maison détient son bois impeccablement rangé sous la sous- pente, les rondins parfaitement alignés me font penser aux plaques alvéolaires que l'apiculteur extrait de la ruche, luisantes de miel. Nous pénétrons à nouveau dans la forêt de charmes où les gazouilleurs se concertent: cuicui, tu les vois ces deux, drôles d'oiseaux quand même !!! Le coucou, lui, vieux baroudeur, ne cesse de nous saluer: coucou coucou rien que pour les emmerder. Le chemin monte, descend sous le haut soleil, un bien être immense nous inonde. La frontière se présente .
Bonjour enchanteresse Slovénie , slowly nous entrons dans ton joli pays: tu nous enveloppe dans un plaid en "pilou" verdoyant, doux et chaud embaumant le précoce foin fougueux. Tes champs semblent recouverts d'un couvre-lit au point mousse, pistache et caramel. Tes chalets à la Heidi, tous fleuris invitent à l'épicurisme montagnard avec leur potager, verger, grenier à maïs. Ici nous devrions bien manger. Les femmes mènent le tracteur, les hommes les gros labeurs, le travail ne leur fait pas peur. Les jeunes portent un léger bonnet pointu qui les rend" mutins lutins coquins". Sur des pieux pointus, la vigne s'entortille, le bon vin n'est pas loin! Même monsieur le curé a son clocher en tire-bouchon. Lorsque nous étions sur le chemin de Compostelle, il nous a été conté qu'à l'époque , le papa Jean xxii avait rendu obligatoire de célébrer la messe dans toute la France avec du vin Cahors . Peut être que nos églises seraient davantage fréquentées ? Je lève mon verre à votre santé. Demain, la capitale Ljubljana.