De Zavar a Čachtice

En ce dimanche matin, de nombreux slovaques endimanchés honorent le jour du Seigneur en se rendant  à l'église dés 8h 30, quelques villages plus loin, d'autres aussi nombreux fervents pratiquants en sortent. Les clochent sonnent joyeusement et j'imagine monsieur le curé, se soulevant après chaque tirage de corde juste pour m'amuser . La foi: ce petit mot qui peut déplacer des montagnes; Ces trois infimes lettres, qui, pour certains parviennent à guérir tant de maux!! À chacun sa liberté de penser, de croire ou pas: "rien n'est mauvais " disait Spinosa.  La campagne slovaque, jaune, par ses champs de colza, nous laisse apercevoir les montagnes se profilant au loin. Tant mieux, trop de platitude lasse. La montagne ça vous gagne. Arrivés cette fois plus tôt que prévu , nous devons attendre car notre chambre n'est pas prête . Une pizzeria , juste en face fait notre aubaine. Un slovaque nous y conte en anglais l'histoire incroyable qui se serait déroulée dans ce village au 16 eme siècle 

Élisabeth Báthory de Ecséd (Báthory Erzsébet en hongrois, Alžbeta Bátoriová-Nádasdiová en slovaque), est une comtesse hongroise de la famille princière des Báthory, née le 7 août 1560 et morte le 21 août 1614. Les accusations d'un pasteur luthérien, et de nombreux témoignages à charge, font d'elle l'une des plus célèbres meurtrières de l’histoire hongroise et slovaque : la « dame sanglante de Csejte (Čachtice) », du nom du château près de Trenčín (dans la Hongrie royale, aujourd’hui une partie de la Slovaquie), où elle vécut la plus grande partie de sa vie.