Hier au soir, au coucher, nous nous sommes enduits d'huile essentielle de lavande ( valait mieux prévenir ) ,malgré tout le négatif du logis : peu propre, moisissure au murs, emplacement dans un quartier sale, pas d'abri pour nos vélos, nous avons trouvé deux choses positives: une machine qui nous a permis de mettre tout notre linge vélo à trente degrés et de le sécher ensuite au soleil. Puis, trois beaux citronniers sur lesquels, avec l'autorisation du proprio, nous en avons cueillis six. Avant chaque départ matinal je prépare toujours deux gourdes d'eau avec du citron et deux Thermos de thé Nous faisons une pause lorsque l'endroit nous parait sympa pour boire un coup et croquer quelques fruits ses ou une barre de chocolat. Lorsque nous avons fait la route du safran au Maroc, notre guide sortait un sac en plastique, qu'il appelait: la boule : amandes, noix, noisettes décortiquées, gingembre confit, cacahuètes salées, raisins secs, dattes, figues, tout cela mélangé et vers dix heures nous attendions impatiemment de plonger la main dans son sac pour en retirer une copieuse poignée que nous nous empressions de déguster. Eh bien, nous aussi nous avons notre boule avec le même rituel : notre puits énergétique. Hier au soir, nous avons décidé de ne pas nous arrêter à Naples où nous avions fait escale pour une journée lors d'une croisière mais plutôt de poursuivre jusqu'a Pompei, malgré les 75 km. Bien nous en a pris car la traversée de certains quartiers de Naples étaient peu rassurants, et surtout d'une saleté effrayante. Les rats doivent se régaler. Nous décidons de faire une pause de deux nuits dans la villa Julia où Pascual nous attribue sa meilleure chambre avec terrasse et vue à 360 ° Vésuve compris. Demain nous aurons notre journée pour visiter cette fameuse ville qui, en 75 après JC, a subi une éruption volcanique, rasant Pompei de la carte. Aujourd'hui, une chose rare nous est arrivé. Avant Naples nous nous arrêtons devant un poste à essence ou se trouvait un bar, José adore son expresso du matin. Soudain un jeune homme qui venait de mettre de l'essence nous rejoint avec un beau sourire : " Franchesé ? " Ben tenuto en Italia e bravo. Il nous demande ce que l'on veut boire, et s'empresse de nous offrir le café et le thé. En fait Max est un coureur de marathon, il nous montre des photos de Paris datant de trois jours, il a participé à un semi-marathon où il à gagné un prix. Nous nous embrassons est prenons une photo ensemble . Max s'avère être aussi un champion de la relation humaine et de l'hospitalité italienne.. Ciao!!!