Que de choses étonnantes!!! hier au soir nous avions donc rdv avec Sam qui a eu la délicatesse d'appeler avant pour savoir s'il pouvait nous présenter sa femme. C'est avec joie que nous avons fait sa connaissance, Marie n'est que sourire, elle me prend la main me l'embrasse et ne me la lâchera plus. Toute fière, elle demande en albanais, seule langue qu'elle connaisse, qqchose à Sam qui nous tend un joli présent . Nous sommes abasourdis mais devant un tel enthousiasme , je m'empresse de l'ouvrir : un petit cadre en argile avec la tour de Durres, la mer, la plage, le palmier et une statue en relief portant le nom: Durrasi. Nous sommes touchés en plein coeur, nous nous étreignons . Je vais prendre mille précautions pour qu'il reste intact. Sam nous fait visiter le centre de sa ville , tout heureux de voir que nous nous extasions devant la beauté et richesse des magasins . nous rentrons boire un apéritif dans un bar chic comme il l'appelle. Il est passionnant et passionné, je l'interrompt souvent pour qu'il me serve d'interprète envers Marie qui ne cesse de sourire. j'apprendrai qu'ils ont une fille de 7 ans, Ludviana, qu'elle travaille 8h par jour 6 j sur 7 pour un salaire de 180 euros. Lorsque nous passerons devant un chocolatier: à l'enseigne Mon Chéri, Marie me serre la main, ses yeux brille de mille feux, nous tenons à leur offrir une boite de chocolats , ils refusent , il ne font pas de boite alors avec insistance nous offrirons un bel oeuf de pâques à Ludviana. Nous étions fatigués après cette nuit houleuse aussi nous sommes rentrés à l'hôtel pour croquer des fruits et dodo. Ce matin , au petit déjeuner , Harbri, le serveur de 22ans nous dit: mon patron tient absolument à vous offrir un verre, et moi aussi. Un hotel prestigieux, goût, raffinement gentillesse une pause délice. Nos vélos nous attendaient devant la porte, nous n'avons même pas voulu savoir comment ils ont fait. Les adieux sont chaleureux mais le GPS ne marche pas. donc, plusieurs arrêts pour demander la direction jusqu'à ce qu'un papi sur son mini vélo bleu nous conseille de le suivre: coquace, génial, en tout cas il nous a mis sur le bon chemin à 2 à l'heure. Aux alentours de midi et demi, nous nous arrêtons en bord de route pour manger un riz pilaf, deux vélos bien chargés passent devant et nous saluent, José les interpelle pour qu'ils viennent boire un coup. Nous faisons alors la connaissance de Juliette et Victor 27 ans qui font sur 6 mois tous les pays de l'est. Ils sont partis de Gap , leur blog est original: ww.letourdesfourneauxavelo.com, ils partagent toutes les recettes de ces régions car Juliette est passionnée de cuisine. Nous nous quittons heureux de notre rencontre mais nous avons tous les quatre encore du chemin à faire. Notre village est à flan de colline, ça monte, la vache est sur la route, les poules traversent, le linge coloré pend au balcon, le muezzin chante la prière, l'âne tire la charrette pleine de fruits et légumes . Dieu que c'est fantastique de vivre tout ça!!!
En Albanie, deux personnages sont incontournable, le premier Mère Thérésa. Exemple d'humanité, cette femme oeuvra pendant des années dans les bidonvilles de Calcuta. Elle est considérée comme une sainte.
Le second Scanderbeg (en français, né Georges Castriote, 6 mai 1405– 17 janvier 1468) est un seigneur albanais du xve siècle considéré comme le héros national albanais pour sa résistance à l'Empire ottoman. Georges Castriote est né à Krujë, son père était le seigneur albanais Jean (Gjon) Castriote et sa mère Voïsava, un princesse fille du Seigneur de Pollog, Macédoine2,3. Son père, seigneur de la moyenne Albanie, avait été obligé par les Ottomans de payer un tribut à l'Empire. Pour s'assurer de la loyauté de ses dirigeants régionaux, le sultan avait l'habitude de prendre leurs enfants en otage et de les élever à la cour ottomane. En 1413, Georges Castriote et ses trois frères furent emmenés par le Sultan turc, Mehmet I. Il suivit l'école militaire de l'Empire ottoman, avec le futur sultan Murad II, qui monte au trône en 1421, après la mort de son père, Mehmet I. Le sultan Murad II lui confie de hautes charges militaires. Scanderbeg remporta plusieurs victoires militaires en Asie, grandissant l'Empire pour le compte des Turcs. Après la mort de son père, le prince Gjon, le Sultan, au lieu de lui consigner le règne paternel, occupe l'Albanie et installe un gouverneur à Krujë. Scanderbeg déclare son indépendance le 28 novembre 1443, hissant son drapeau rouge à l'aigle noir. Skanderbeg, ayant rejeté l'islam et l'empire ottoman, devient défenseur de son pays et de la chrétienté dans les Balkans et l'Europe.
Le surnom de Skanderbeg est d'origine turque : les Ottomans l'appellent Iskander Bey, c'est-à-dire « prince Alexandre », en référence à ses talents de chef militaire qui leur évoquent Alexandre le Grand. Par translittération, ce surnom est devenu Skënderbeu en albanais et Skanderbeg dans la plupart des langues européennes En 1443, Skanderbeg trouve l'occasion d'un soulèvement pendant la bataille qui l'opposa aux Hongrois menés par Jean Hunyadi à Niš, actuellement au sud de la Serbie. Il change de camp avec d'autres combattants albanais servant dans l'armée ottomane et s'empare de Krujë le 28 Novembre 1443, le fief de son père en Albanie centrale. Il dresse au-dessus du château le drapeau de ses armoiries (rouge avec un aigle noir bicéphale), et prononce ces paroles : « Je n'ai pas apporté la liberté, je l'ai trouvée ici parmi vous. » Il réussit ensuite à unir les princes albanais contre les Turcs au sein de la ligue de Lezhë en 1444. C'est le début de l'épopée héroïque des albanais contre l'occupant, utilisant le terrain montagneux à son avantage. Skanderbeg inflige de rudes défaites aux troupes turques.Pendant les 23 années qui suivirent, il tient tête à la plus grande armée de l'époque alors que le nombre de ses combattants n'excède pas 20 000 hommes. En 1450, l'armée ottomane conduite par le sultan Mourad II en personne échoue devant Krujë, et il meurt de rage et chagrin.. En deux autres occasions, en 1466 et 1467, Mehmet II, le conquérant de Constantinople, est également repoussé par Skanderbeg, après avoir perdu vingt-quatre batailles et échoué à prendre Krujë.Sur les armes du royaume albanais que fonda Ahmet Zogu en 1928, l'aigle bicéphale noir de l'Albanie est surmontée d'une tête de chèvre. Représentatif de ce pays de pâturages et d'élevage, cet animal aurait, selon la légende, permis la victoire de l'Albanie lors d'une bataille au xve siècle. En effet, Skanderbeg eut l'idée de fixer des bougies sur les cornes des chèvres lorsque l'armée de Murad II entra dans le pays. Voyant en pleine nuit un nombre incroyable de torches qu'il prit pour autant de combattants ennemis, le sultan fit demi-tour. Cette ruse sauva momentanément le pays.
Je me lève dans mon Québec encore enneigé, il est 6h30,le ciel est rose vers le soleil levant, me fait un café, puis m'installe avec ma tablette en espérant vous trouver ( je suis complètement accro mais ne me ferai pas soigner) et là;
WOW ! Je suis transporté à l'autre bout du monde, me laissant imprégner de vos images et votre texte...quel beau dimanche ce sera !
MERÇI !
❤
C'est un vrai plaisir de voyager par procuration avec Vous Deux. Et de découvrir par vos récits et photos l'Albanie. L'Histoire de tous les pays est de grandes et petites légendes, d'anecdotes sur les "grands" personnages qui la jalonnent.
Merci de nous en narrer de si passionnantes.
Continuez comme ça, sans changer rien.
Prenez bien soin de vous.
On vous embrasse.
@ + Marie-José et Pierre-Antoine