De 10 h à 15h 30, la réparation du nouveau dérailleur de José nous a mangé notre journée; À cette heure tardive tout est ouvert dans la capitale, un resto japonais nous attire, tout est frais , varié et gouteux. La pluie nous a cueillis en sortant, aussi, nous avons préféré rentrer à l'hôtel où nos deux livres respectifs , passionnants, attendaient de nous révéler leur suite : José lit du Kent Follet, moi du Primo Levi. Le mauvais temps n'a pas cessé, vers 17h , sous le parapluie, au gré de nos pas mouillés , nous découvrons un resto lapon à la déco intérieure très créative, chaleureuse, tout en bois, aménagée de coins intimes et au service sympa et de qualité. Notre ancien président Chirac avait dit que les deux seuls pays où l'on mangeait le plus mal étaient : l'Angleterre et la Finlande . Une lettre encadrée à l'entrée , répond à son invective ," qu'il n'a pas du se rendre dans les bons restaurants ". A bons entendeurs salut !! Notre choix nous a enchantés : un tartare de saumon fumé, sauce aux oeufs d'ablettes servi avec des petits blinis et du beurre salé, délicieux; une crêpe au babeurre, crème glacée vanille et une compote de myrtilles; une larme de renne: une eau de vie de grain et des canne berges , étonnamment savoureux. Nous avons échangé, tout le repas, sur nos lectures, nous étions bien et je me suis sentie très chanceuse de partager autant de choses avec mon José car les personnes des tables d'à côté, avaient soit le nez dans leur assiette , soit sur leur portable, certains même semblaient réellement s'emmerder.
Demain, nous partirons vraiment à la découverte d'Helsinki, où malgré le temps, on sent qu'il fait bon vivre, les vélos sont les rois, pas de pollution, les rues bouillonnent, cette belle énergie est vivifiante.