Lorsque j'ai ouvert, ce matin, les persiennes ( geste que j'adore) Orvieto dormait encore sous un drap de brume. J'ai dit à José: Je crois qu'il va pleuvoir. Non, ça va se dégager, éternel optimiste. Après une longue préparation de nos deux montures, nous avons pris la direction d'Orte. Un vent, énervé s'est levé, a tout balayé d'un coup de soufflerie. Bravo, c'est dégagé sauf que nous l'avons en pleine poire!! Je le redis: les routes sont déplorables et dangereuses. Enormes félicitations à nos deux vaillants: Pégase et Gabriel, ils se font écorcher de partout, persistent à garder le rythme. Je les admire et les affectionne particulièrement. Leur bravoure permettra encore de garder les pansements dans la boîte. Ahhh Bello , tu fais le beau avec ta belle voiture, tu roules pourtant sur de la merde!!Beaucoup de tape à l'oeil quand même!! J'ai tellement pesté, maugréé, trop attentive à ne pas blesser mon Gabriel, que le paysage m'a échappé une bonne partie de la matinée. Enfin, je souffle, lève le nez, nous sommes entourés de vignes et d'oliveraies. À un moment, alors que la route commence par être cernée d'arbres tristounets, une chaise en plastique, par ci par là, avec une cover-girl : bas résille, rouge à lèvres pétard, sac à main en strass de pacotille, nous regarde passer, plus rien ne les étonne. Je les salue, Ciao, répond elle. Bravo à vous les filles vous en avez du courage!!! Les abords sont sales, multiples papiers, Kleenex , bouteilles vides, J'active mes pédales pour sortir au plus vite de ce merdier .Mon José, loin devant, tranquille, nez au vent me propose aux environs de midi 30, un joli champ, abrités d'oliviers pour croquer un bout. Belle organisation : notre sac de victuailles est facile d'accès . Ce jour, pain intégral, jambon aux herbes, pro biotique au curcuma, banane avec gâteaux amandes, confiture d'abricot, un copieux carré de chocolat noir et un bon thé chaud. Que demander de plus? RIEN. Sophie nous a appelés, le meilleur, un instant précieux. Le B and B de ce soir, se trouve à Cuje les pins, en italien cujapino, ça n'arrête pas de grimper, au bout de presque 6( km, ma bonne humeur se tarit. Heureusement, l'endroit s'avère super: belle récompense.
Bonjour mes amis chéris!
Je viens de rattraper mon retard, en te lisant depuis Florence Ginou, c'est formidable!!!! La Toscane quels beaux souvenirs pour nous aussi, mais nous n'étions pas à vélo
Vous êtes les meilleurs, je le pense quels modèles pour nous,quelle inspiration vous nous procurez de la joie, et en vous suivant chaque semaine, j'ai la sensation d'etre si proche de vous....savourez chaque instant....je sais que vous riez souvent je vous entends....je vous embrasse très fort tous les deux, Pierre-yves vous suit de près, il est trop fan....A bientôt Nelly