De Brindisi à Ostuni

Hier vers 18 h, j'étais en train d'écrire sur le blog lorsque le téléphone de José sonne. Il répond : oui Marco!! tout joyeux (Marco étant notre loueur B and B) puis silence, je le vois changer de tête . AH bon!!! Je pense que ça ne sent pas bon du tout. Après avoir parlementer, il m'apprend que nous devons emmener nos deux vélos gentiment garés dans le hall d'entrée dans une réserve à bagages de la gare, les gens de la copropriété s'étant plaints. Ni une ni deux, José me demande: Tu te sens de les monter? Je n'ai pas réfléchi une seconde, nous étions déjà en train de monter nos protégés sur trois paliers d'escaliers. Une fois la porte refermée , il me dit: le positif c'est que d'habitude nous n'avons qu'une chambre et là, un appartement. Nous rions de notre énergie , nous n'en revenons pas: Quand le rêve est grand, les faits ne comptent pas rajoute t-il. Ce matin à 8h 30 ( nouvelle heure), nous filions après une folle gymnastique et des voyages à n'en plus finir. Brindisi rimera avec petite folie. 

Pas de chance, un vent horripilant nous cingle la face, j'ai froid, je mouche, j'ai mal à la tête , ce coup ci, il m'a eue. Apres le bord de mer, de vastes champs d'artichauts me font penser à notre Lilou qui les adore et qui peut en manger cinq d'affilé sans problème.C'est rigolo un artichaut!!! ça se dresse vers le ciel bien au dessus des feuilles , ils me rappellent certains bougeoirs. Comme c'est curieux!! Je me surprends à admirer les lézards : ils sont en période de mue, arborent un vert fluo et une queue rouge. Ils stoppent net, regardent perplexes les roues de mon Gabriel puis en un clin d'oeil décampent du bon côté: intelligents en plus!!! Nous arrivons fatigués après 38 km de lutte contre un vent féroce . José, lui, ne se plaint jamais. Souvent , la récompense est grande: c'est le cas. Le village d'Ostuni est un joyau blanc: la citta Bianca, il nous tend les bras, enfin cool sauf que le wifi ne fonctionne pas. Arrivederci.