Pas de réveil pour une des premières fois de l'aventure : matinée relax, remplissage de nos carnets… et tentative de création du blog : on a dû le changer d'adresse car impossible de l'updater sur notre tablette avec Wix. On finit par le créer sur blog-trotting, y'a plus qu'à recopier nos notes, ça va prendre du temps mais on décide de tout inscrire, les bons moments mais aussi nos galères (choses qu'on lit moins souvent sur un blog de voyage). On prend en même temps le pdj à l'hôtel : deux gâteaux dont un « coconut cake » avec de vrais bouts de noix de coco (un peu gluant mais une vraie tuerie) + un bon (enfin) café et un chocolat chaud pour Claire.
Nos intestins protestent en cours de journée (« voyage & poésie, bonjour »), sûrement tous les fruits mangés hier (trop de coconut, tue la coconut). On reste posés à l'hôtel en attendant notre bus à 16h pour Chiang Mai.
Avant de quitter l'hôtel, j'abandonne discrètement dans leur bibliothèque (à côté d'un livre sur Paris, vers la droite, si vous passez au Snoozz hôtel de Krabi) mon dernier livre de chevet « méthode simple pour en finir avec la cigarette » d'Alan Carr. D'ailleurs ce livre a bien marché sur moi, je ne toucherai plus une de ces saletés de ma vie.
On s'installe dans le « VIP Bus » direction Chiang Mai. Payé plus cher, c'est en fait un bus normal (voir moins bien car aucun encas), on s'est un peu fait avoir.
Le trajet devait durer 12h d'une traite jusqu'à Bangkok, on s'installe, on s'étale un peu en sortant nos affaires. On entend un « bipbip…bipbipbip » toutes les 2 secondes venant d'on ne sait où près de nos places. Le chauffeur n°2 passe à côté (il y a souvent 2 chauffeurs pour se relayer sur les long trajets nocturnes), on essaie de lui imiter la sonnerie pour lui demander d'où elle vient mais – naturellement – elle ne sonne plus depuis 5min, il nous regarde comme 2 fous, petit moment de solitude, il repart à sa place. La sonnerie reprend, aaaaah.
20h, ça faisait environ 2h qu'on somnolait devant une série sur notre tablette (saison 4 des Peaky Blinders, top !) quand tout à coup le bus s'arrête brusquement, son collègue descend en trombe à notre étage (bus à 2 étages) en criant « BANGKOK, BANGKOK, CHANGE BUS, OUT, BANGKOK ». Pas le temps de remballer nos sacs , on sort à l'arrache, en chaussettes sur sol mouillé de nuit, la tablette et oreillers sous le bras, c'est la merde.
Bousculés par la masse de touristes comme nous cherchant à changer de bus au plus vite, on se divise les tâches : je récupère nos gros sacs balancés hors de l'ancien bus, Claire va nous garder deux places dans le 2ème bus. On se réinstalle donc (30% traumatisés, 30% encore endormis, 30% en train de rigoler). Le second est moins bien que le premier (« VIP ++ » ?), on tente de dormir, bonne nuit !
