Nous sommes toujours le dimanche de Pâques (01/04) et nous remontons le temps à l'approche de Santiago ! Partis à 18h15, nous arrivons à 14h30 de l'autre côté du globe le même jour. Presque 2 dimanches en 1 !
Le vol se passe merveilleusement bien, même si encore entourés de chialous, merci les parents qui insistent toujours pour voyager avec un bambin. Top de chez top compagnie Latam, les plats sont vraiment vraiment délicieux - enfin des plats qui correspondent aux publicités – (des gnocchis ultra fondants pour moi, une salade poulet/quinoa délicieuse pour Claire), et nous avons même eu le droit à une très bonne petite glace au milieu du trajet juste avant la « nuit », ainsi qu'un excellent petit-déjeuner. Même la vidéo présentant les consignes de sécurité est délirante ! Ils ont éteint les lumières dans l'avion, c'était dur dur de ne pas dormir pour ne pas subir de jet-lag en arrivant en pleine journée là-bas... !
Arrivés par 26° sur ce nouveau continent, inconnu pour moi, viva los doritos !
Le temps de retirer quelques milliers de « pesos » : rien que ce mot me donne envie de faire mon cowboy à cheval, un gros cigare à la bouche, les poches remplies de pesos, hombre !
On repousse gentiment quelques taximen aux airs séducteurs, pas trop agressifs et maniant aussi bien le sourire que le compteur kilométrique. On trouve le bus public allant – à son rythme – (do not disturba el siesta del conductor !) dans le centre ville. 1700 pesos (j'aime vraiment ce nom de monnaie !) / personne, et direction el centro-ville !
Les gens sont globalement tous très souriants, chemins très poussiéreux et paysages arides jusqu'au terminus « almeda » où on descend. La journée est longue longue mais on s'accroche et marchons en plein soleil avec nos gros sacs environ 40min pour rejoindre notre premier hôtel.
Les rues sont très taguées par ici, beaucoup moins polluées qu'en Asie mais quand même un peu. Nous arrivons rue Chacabuco où se trouve notre guesthouse. Devant le bon numéro, une assez jolie façade, une porte en bois et c'est tout ! Aucune inscription, sonnette qui marchouille quand elle veut… on sonne, on toque, personne ! On attend et après plusieurs essais on décide d'aller capter du wifi quelque part pour appeler. Juste à ce moment, un voisin sort et nous conseille de réessayer en tapant plus fort. Ok, on retente et bingo, une tête se glisse dans l'entrebâillement, l'air tout juste réveillé de sa sieste (c'était sûrement le cas vu l'heure, environ 16h). Un homme nous « accueille » d'un « dime » prononcé sur un ton pas hyper sympa (l'équivalent français du « qu'est-ce que tu me veux ?! »). Claire m'impressionne par son niveau d'espagnol, heureusement car je parle aussi bien espagnol que notre aimable interlocuteur parle anglais, c’est-à-dire pas un mot !
On lui fait comprendre qu'on a une réservation ici, il nous répond qu'il y a plein d'hôtels dans la rue. On lui redit en gros : « nan, nan, c'est bien chez toi mec alors laisse nous entrer ». Il finit par nous ouvrir la porte, grand senor !
Pire chambre dortoir ever… ! Sol & tapis noirs de crasse, lit branlant, prises défoncées, poil de couille sur (l'unique) oreiller, pas de couette, WC jamais nettoyés avec encore des projections de merde dedans, miroir cassé, douche immonde, pas de papier toilette et le gars tente de nous arnaquer 1000 pesos. BREF, après cette journée, debout depuis plus de 24h, on bade un peu de se retrouver dans ce taudis. Le tout pour 30 dollars US la nuit, gros foutage de gueule !
Cerise sur le doritos, le petit-dej inclus dans le prix est « en fait » en supplément. Ciao amigo, ni une ni dos, on booke une autre chambre, alléluia un Ibis proche de la gare de bus (hyper pratique pour demain matin). On a rarement été aussi heureux de réserver un Ibis !!
On se remet en route, la chambre est 1000x mieux, gracias !
Ce dimanche nous paraît interminable mais on trouve malgré tout la motive vers 18h d'aller faire des courses dans un giga-hyper marché local : « Lider », une seconde religion pour les classes moyennes ici. On n'arrive même plus à réfléchir, on se prend des cacahuètes, du pain aux olives, une boite de thon, des chips, des gâteaux secs …
Par fatigue, je mets 5 grosses minutes à réaliser que je m'étais trompé de chariot & poussais le mauvais cadis. Les tablettes de chocolat sont scellées sous grosse protection plastique pour éviter que les gens se servent et mangent le produit ahah.
À la sortie, on trouve ce que nous cherchions depuis une semaine en New-Zélande : des œufs de Pâques – un petit vendeur de rue en vend des multicolores aux motifs bien kitsch, perfecto !
Retour hôtel puis dîner hôtel, on goûte nos premières empanadas (bonnes mais pas incroyables) avec cerveza pour moi et pisco sour pour Claire. Enfin un lit après ce très très très long dimanche de 39h ! Bonne nuit amigos !