J.169 (15.06) : Christ sur colline, golden coccinelle et good restau.

COCHABAMBA

Arrivée vers 5h du mat’ à Cochabamba, on n’avait pas tilté qu'on était déjà arrivés et étions restés bien au chaud dans le bus, voyant que nous étions les seuls je suis descendu voir le chauffeur pour lui demander quand nous allions arriver, il a dû s'y reprendre à 3 fois pour nous faire comprendre qu'on était bien arrivés, merci les 2 têtes dans le cul. 

On prend un taxi jusqu'à l'hôtel, on réveille le gars de la réception car en attendant devant le portail on entend ensuite le bruit de la douche. On nous propose de payer la moitié d'une nuit pour profiter dès maintenant plutôt qu'à midi de la chambre, yes yes yes. En plus la chambre est spacieuse & top avec son joli parquet, ses stores modernes, et son grand lit… moelleux ! Rattrapage de nuit jusqu'à environ 8h30, requinqués.

On descend prendre le pdj (20 bolivianos / pers) avec de bons œufs brouillés. On laisse au passage notre linge à la laundry de l'hôtel. Douche dans salle de bain hypra moderne. 

Matinée balade au marché local sous un grand soleil, ça fait plaisir de retrouver un peu de chaleur. Achat de quelques fraises, un torchon bien kitsch, ainsi que quelques gâteaux blancs bizarres pour tester. Autour de nous & dans la ville, encore de jolies voitures coccinelles de plein de couleurs ! 

Fin de matinée, direction la grande colline surplombant la ville avec son Christ rédempteur au sommet. Sur le chemin, on passe devant un drôle de panneau « interpol » et devant le téléphérique -supposé monter au sommet – mais ne fonctionnant plus. On entame la montée des marches menant au Christ. Le soleil fait transpirer à grosses gouttes et l'altitude nous coupe le souffle & les pattes ! On monte, on monte. Chaque marche porte le nom du donateur, parfois anonyme, ayant servi à financer la construction de cette dernière. Au sommet, la vue sur la ville y est belle et le fameux Christ est impressionnant. 

Aprem passée au Samay Hotel à écrire nos carnets. On réserve une table pour ce soir au bistrot Cayenna. En y allant le soir, on passe par des quartiers super branchés, on ne dirait plus du tout la Bolivie – ou du moins l'image qu'on en avait. Il y a plein de concepts et bars hyper modernes, des ambiances tamisées, de splendides petits parcs et de beaux grands immeubles qui nous donnent un peu la nostalgie de Paris. On voit aussi une magnifique coccinelle dorée garée, the class la golden coccinelle !

On arrive au restau, on a bien fait de réserver, ça se complète en 2/2 et on a eu le droit à une petite table bien cocooning. Lieu super stylé, menu super stylé, cocktails super stylés (on teste leur fantastique gin au marc de café permettant de se « réinitialiser le goût », et celui à l'hibiscus) et serveur attentionné, on est bueno ! 

En guise d'amuse-bouche, de petits pains chauds & beaux avec beurre à l'ail qui tue. Puis entrée qui tue (mention spéciale à la cannelle ajoutée dans la petite sauce coriandre-tomate-oignon rouge). Salade introductive qui tue. Plat incroyable modernisant la cuisine bolivienne (un poulet à la sauce fruits de la passion pour Claire et un steak aux trois saveurs incroyable pour moi). Même leur petit cupcake en dessert était délicieux. Fin de repas, le barman fait son gros chaud / show et enchaîne les pirouettes (#motvieillot) de bouteilles pour servir les cocktails, le gars est vraiment bon ! Good night le ventre plein après une 169ème bonne journée.