J.127 (04.05) : « javelman » et les dauphins de Commerson.

USHUAIA - PUNTA ARENAS

Réveil « kipikunpeu » à 5h du matin pour prendre le bus de 5h45 vers Rio Grande puis Punta Arenas (comme à l'aller), retour au Chili après cette parenthèse en Argentine ! 

Dans la navette, tout le monde ronfle un peu. Derrière nous, un petit Monsieur sent super fort la javel. On se demande s'il n'a pas désinfecté toute sa maison avant de partir !!! C'est toujours mieux que l'odeur de merde mais ça donne super mal à la tête. On le dénomme « Javelman ». 

Vers 9/10h on attend notre 2ème bus à Rio Grande, en serrant les fesses pour que « Javelman » ne soit pas dans le bus et encore moins à côté de nous pour les 9h de bus à venir. BINGO, il est sur la même rangée que nous, wouhouu ! Il y a quelques relou qui veulent à tout prix gratter des places dans la file d'attente du passage frontière mais heureusement Javelman remet à leur place ces tâches, c'est du propre, merci Javelman ! Obligés de passer au scanner tous les sacs à la frontière (côté Chili). Il nous font manger en speed nos pommes, on descend du bus et on s'inquiète pour notre jambon du déjeuner (interdiction de faire passer de la viande), mais c'est bon tout roule. On remonte dans le bus et nous préparons les pires sandwiches jambon – pâte de pizza PRÉCUITE en guise de pain, bien dégueu. Heureusement il y encore les petites collations de la compagnie. 

Re-traversage de mer en ferry, beaucoup moins de vagues qu'à l'aller. Juste quand je commençais à piquer du nez, Claire aperçoit des dauphins ! Comme en Nouvelle-Zélande, dès qu'on somnole en bateau, ils arrivent lol. Cette fois on les voit bien, ils sautent & suivent le bateau. Ce n'était pas des dauphins habituels, ils étaient tout blanc avec le museau & l'aileron noirs ! Après vérification, ce sont des dauphins de Commerson, espèce rarissime descendant des orques et ne vivant que dans cette région du globe. 

Retour bus, même paysage de feu qu'à l'aller. Arrivée à Punta Arenas vers 18h30, même hôtel qu'avant notre départ à Ushuaia, mais cette fois dans le plus grand dortoir du fond, sans salle de bain, dommage. On tente quelques courses mais on n’est vraiment pas inspirés ce soir et la grosse flemme de cuisiner dans leur cuisine glauque (merci les néons « lumière froide pleine balle, de supermarket »…). L'hôtel s'est pas mal rempli, un couple mangeait d'ailleurs dans la cuisine glauque face à la télé bien forte, sans se parler, wahou. Bref, on s'éclipse et on file dans un restau pas loin, La Marmita (même nom qu'à Pucón mais pas de fondue cette fois).  

Pas grand monde dans le restau, alors les serveurs se battent – presque littéralement – pour nous servir, sûrement pour une sombre histoire de pourboire (au Chili, ce dernier est presque automatiquement ajouté à chaque addition). Cadre joli, mais plats pas ouf ouf. Une série & au lit.