J.202 (18.07) : traversée du parc Cajas en bus, pizza-frites & gros iguanes.

CUENCA - GUAYAQUIL

Levés tôt car nous hésitions à partir dès 8h au parc national Cajas à 1 heure de bus de Cuenca. Le temps bof & la question de devoir laisser nos bagages au terminal nous dissuadent finalement. Nous profiterons plutôt plus longtemps du petit dej puis irons directement à Guayaquil en bus. Un belge, Sébastien, vient nous parler, il fait un tour du monde de 4 ans après avoir fait fortune dans les bitcoins. 

Vers 10h, on va au terminal de bus, prochain départ pour Guayaquil dans 20 minutes. Il y a beaucoup (/que) des touristes dans le bus, cela s’expliquant sûrement par le fait que la ville de destination Guayaquil est un point de départ pour les îles Galapagos. Il y a notamment des familles avec 3 / 4 enfants, on se demande combien gagnent ces gens au regard des prix du pays ! 

Avant le démarrage du bus, non pas 1 mais 4 vendeurs ambulants se relayeront pour nous vendre des trucs, habituellement c'est sympa mais là c'est too much. C'est parti pour environ 4 heures de trajet. Le bus prend justement la route traversant le parc national Cajas que nous voulions voir, impeccable ! Le paysage est de plus en plus vert, des forêts vierges, de hautes montagnes de velours vert tapissées de hauts sapins, de grands canyons verdoyants. Cela confirme encore et toujours le constat d'un Equateur super vert. À un moment, le soleil se découvre et nous passons même au dessus du tapis de nuages, c'est vraiment superbe et ça change encore de panorama avec tout ce que nous avons vu jusqu'à présent. Vers 12h, on s'empiffre nos pizzas froides achetées hier, la mienne comporte des frites en garniture en mode super-healthy ! 

Arrivée vers 14h à Guayaquil, la gare est immense on dirait un aéroport. Taxi jusqu'à notre hôtel, ces derniers (les hôtels) sont d'ailleurs tous hypra chers ici et il vaut mieux éviter les moins chers car beaucoup de quartiers sont – selon les dires – très craignos. Enfin ça ne donne pas trop envie de s'attarder dans cette ville. On a opté pour un hôtel bien placé mais qui ne casse pas trois pattes à un dauphin, à 41 dollars ça pique. La femme de ménage est entrée sans crier gare dans notre chambre au nom ridicule (la « ginger room ») pile quand Claire était tranquillement installée sur ses toilettes : on aime déjà cette ville…

On pose nos backpacks et allons voir l'une des curiosités de la ville pas loin de l'hôtel : un parc où se baladent tranquilou– en liberté – de gros iguanes ! C'est assez fou de les voir se balader nonchalamment au milieu des gens ! J'en avais entre-aperçus il y a quelques années à Singapour mais là c'est la teuf chez les iguanes ! 

On enchaîne avec une longue balade le long de la Maleçon, une longue avenue arborée en front de mer. Ça ne casse pas encore 5 pattes à un Iguane mais c'est sympa de s'y promener (malgré les regards bien insistants des locaux, on ne se sent pas mega safe ici). Il y a pourtant des policiers tous les 10 mètres sur cette avenue, on sent qu'ils ont voulu renforcer la sécurité de la ville. 

Fin d'aprem et soirée écriture de carnets, demain direction la côte du pays et le soleil ! Good night in the ginger room.