J.65 (03.03) : crêpes, mamies vendeuses et surbooking.

SA PA

Réveil sous la moustiquaire et de bonnes crêpes en petit dej vue sur rizières mais vites expédiées. Re-treking pendant quelques heures jusqu'au dej. Encore de très beaux paysages, on se balade sur de micros chemins (30/40cm de large en moyenne) entre les rizières ou au bord du vide, vraiment cool à faire ! On fait par contre beaucoup de pauses assez longues et pendant lesquelles des hordes d'enfants-vendeurs viennent nous vendre encore des trucs. Ça casse un peu la tranquillité de la balade et ils sont toujours super insistants ! C'est LE gros défaut de ce genre de trek, surtout qu’ils ont tendance à envoyer soit les enfants mignons, soit les petites mamies ridées pour apitoyer. 

Pause dej rebelotte : longue attente laissant le temps d'admirer le paysage tout en perfectionnant nos techniques d'évitage de petites mamies vendeuses. Le dej est plutôt bon. Retour au Homestay. Avant de repartir direction Sapa puis Hanoï, la gérante nous laisse un dîner sous forme de bout de pain et d'un petit pot contenant une drôle de mélasse ressemblant à du caramel ou du lait concentré, un peu léger vu le prix global payé mais mieux que rien. Le chien du homestay se barre avec le sac contenant ce simili-dîner, on sent qu’il a l'habitude. Je manque de me faire mordre en tentant de le récupérer. La proprio me re-prépare un nouveau petit sac.

Le mini van vient nous prendre vers 14h au homestay pour nous ramener à Sapa avant notre bus. Arrivée très compliquée dans Sapa avec de gros bouchons en côtes, c'est chaud pour le chauffeur et on crève aussi de chaud à l'arrière. Puis bus de Sapa à Hanoï, on est tous un peu traités comme du bétail, le bus est déjà bourré à craquer sauf les places de devant « soit-disant » occupées. Le mec voulait nous faire payer plus cher ces places « VIP » ou nous entasser recroquevillés à l'arrière collés aux gens… Hors de question, on a payé comme les autres si ce n'est plus : on squatte les places et on ne bouge plus. On a bien fait, elle n'étaient en fait pas du tout réservées puisque personne d'autre n'est monté dans le bus. Dans cette embrouille, nous sommes restés solidaires avec deux autres françaises ayant subit le même problème de surbooking de bus que nous. 

6h du bus, arrivée vers 9pm le soir à Hanoï. Le bus devait nous redéposer à l'hôtel mais nous devrons marcher 30 bonnes minutes, merci le service « tout compris » ici. Nuit en dortoir, une voisine ne s'arrête pas de remuer dans son lit à chacun de nos mouvements, l'air de dire « dépêchez-vous, je veux dormir ! ». Vive la vie en communauté…