Arrivée vers 6h du mat' a Rio après une courte sieste de 4h dans l'avion, le jour perce à peine à travers le hublot. On prend rapidos un taxi qui nous emmène vers le vieux centre où nous avons booké à l'arrache un hôtel. Il y avait énormément de « love hotel » sur booking, ils ont l'air d'être de gros chauds à Rio. Constat confirmé avec la présence de préservatifs dans notre chambre.
Le quartier du centre est plutôt dédié aux affaires mais il y a aussi pas mal de petites rues étroites bourrées de monde & de magasins. On passe naturellement devant un Havaïanas – Brésil oblige – mais achèterons plus tard, la priorité étant de racheter un chargeur puisque j'ai dû oublier l'embout de l'autre dans l'avion. Dej Mcdo puis balade dans un grand parc près de notre hôtel.
On y aperçoit sur la pelouse un animal zarbi genre croisement entre un rat & un écureuil (écurat ? Racureuil ?) puis plus loin, 2 incroyables paons se dandinant tranquillement dont l'un des deux est 100% blanc, première fois qu'on en voit un comme ça ! Il y avait aussi un paquet de chats ainsi que d'étranges oiseaux au long cou (Claire s'est pris un guano au passage, rétablissant ainsi le score du voyage à 1 partout). Balade autour de notre hôtel avec quelques splendides façades coloniales mais 1 gros souci global : tout le quartier (voire la ville ?) pue la merde ou la pisse ! Ça sent vraiment mauvais en permanence et rien à voir pourtant avec la marque de vin « Kipu » vue au supermarché.
Soirée, mission aller me faire tondre, je m'étais fixé comme objectif de ne me raser qu'après être sorti d'Amazonie, chose faite donc plus de raison de ressembler à un mix entre savant fou (cheveux) & Momohamed (barbe). On se rend chez un petit barber trouvé par hasard près de l'hôtel avec une particularité : en plus d'être bien bien typique, un des potes du coiffeur prépare aux clients de bonnes caïpirinhas pendant la coupe lol, quoi de plus brésilien que ça ! C'est parti pour un ravalement de façade, comme disait ma mère, coiffé-rasé par « Beto Aleluia », un brésilien pure souche bien marrant, bien maniaque qui ne parle pas un mot d'anglais ou de spanish mais on finit par se comprendre sur la coupe (merci Google traduction). Anecdote marrante, la blouse que j'enfile avant la coupe est en fait un grand drapeau français ! On nous sert comme prévu notre caïpirinha, improbable de la siroter pendant que Beto s'affère à me rendre de nouveau présentable. Drôle de journée, good night.