Le petit dej avait un drôle de goût, j'aurais pas du me goinfrer (petit souvenir ému pour la « purée de la cantine » quand nous étions jeunes).
On casse un peu la tirelire pour se prendre un bel hôtel 4 étoiles repéré hier. On se met en route, sur le chemin on est impressionnés par le budget « fleurs jaunes » de la ville : il y en a PARTOUT, des fraîches, pas une seule fanée et en grande quantité devant les magasins, hôtels et restaurants. Était-ce uniquement pour le nouvel an ? Existe-t'il un « responsable fleurs jaunes » au sein de chaque entreprise ? Domineront-ils un jour le monde ? Tant de questions mais encore trop de nems à dévorer, nous n'en saurons pas plus.
En chemin vers l'opulence, je commence à avoir un début de migraine ophtalmique (que j'ai parfois lorsque je ne digère pas quelque chose, chez moi l'estomac est un deuxième cerveau).
Arrivés à l'hôtel, ça empire, on se pose dans la chambre, je vomis… toute la journée : intoxication alimentaire. La salle de bain en marbre devient ma nouvelle meilleure amie (en remplacement de Jean-Michel Jetlag hier, histoire de varier les plaisirs). Le fait d'avoir choisi un 4* est à la fois scandaleux car nous n'en profitons pas, mais aussi un soulagement d'avoir du confort lorsque l'on est au plus mal.
La bouffe me répugne et les paracétamols ne font pas effet. Nous avions aussi emporté un stock d'huiles essentielles efficaces contre tout, je teste celle à l'origan assez immonde à avaler : je remercie intérieurement Marie, la sœur de Claire, du conseil puis retourne vomir avec cette fois un goût de pizza dans la bouche. L'huile essentielle de menthe poivrée est quant à elle très efficace sur les tempes contre le mal de tête !
En soirée, Claire tente un mcdo, je n'ai toujours pas faim. Ici ils livrent 7j/7 24h/24 mais l'application ne reconnaît pas l'adresse de l'hôtel. La nuit ne sera pas meilleure qu'hier malgré un lit géant.