J..213 (29.07) : baignade matinale, tortues géantes et changement d'île.

ÎLES GALAPAGOS

Galapagos jour 2. Le réveil a sonné 1 heure trop tôt car on avait oublié de le mettre à l'heure locale (1 heure de moins qu'à Quito). On fonce vers 8h prendre le taxi-bateau sur le port pour une courte traversée de 5 minutes vers un autre côté menant au spot de snorkeling « Las Grietas » & sa plage pas loin (0,80 centimes la traversée / pers). Encore des centaines de crabes rouges vifs partout, il y en a aussi de petits noirs ébènes se confondant avec la roche. Le taxi-bateau nous dépose au début du sentier, 30-40 minutes de marche dans un paysage beaucoup plus volcanique, entourés de cactus géants, d’iguanes nous bloquant le chemin et d’oiseaux noirs mignons & pas craintifs du tout. On passe la plage et arrivons au spot, une lagune tout en longueur et d'une belle couleur, coincée entre de hautes roches de chaque côté, beau à voir !

Malgré l'heure bien matinale, nous ne sommes pas seuls. On enfile nos masques & tubas prêtés par l'agence d'hier et fonçons dans l'eau – très bonne. Eau un peu trouble et pas des masses de poissons mais il y en quelques uns vraiment gros, une bonne cinquantaine de centimètres. Bon moment pour une baignade matinale qui réveille. 

On retourne ensuite au quai attendre un bateau-taxi, sur le chemin on croise le petit oiseau le plus dodu du monde qui sautille & rebondi sur son bide à la manière d'un ballon de gym, trop marrant. 

De retour au port, on part en quête d'un bus local ou d'un chiva (leurs camions avec des bancs installés à l'arrière) mais on n’en trouve aucun donc taxi à 8 $ jusqu'au village de Santa Rosa au centre de l'île, mission voir des tortues géantes en liberté. Nous ne souhaitons pas payer pour en voir en semi-liberté au Rancho El Chato, il paraît qu'on peut déjà en voir plein en liberté sur le chemin qui y mène. On cherchait aussi une tortue prénommée « Pepe » qui vivait apparemment derrière l'école du village mais les habitants de ce dernier n'en ont jamais entendu parler… la légende de Pepe ?

On marche, on marche, d'abord inquiets de ne pas voir de tortues (#problèmederiches) mais apercevons après 20 minutes de marche notre première tortue géante – que l'on nommera Georgette – en bord de chemin en train de se goinfrer de feuillage. Elle est bien imposante, elle doit m'arriver plus haut que le genou et fait un drôle de bruit à notre approche. Vraiment trop mignonne cette tortue et on est bien contents d'en voir se balader heureuses comme ça, allez ciao Georgette. 

Plus loin, 2, 3, 4, 5 et 6 tortues géantes rencontrées, les Galapagos n'ont pas volé leur réputation de réserve à ciel ouvert. Ça devient presque la norme pour nous, des bêtes à carapace de plus d'1 mètre de haut lol. La dernière battant tous les records, on a dû s'écarter un peu du sentier pour la trouver, elle m'arrivait à la hanche, sans parler de son imposant diamètre ! Elle est presque aussi haute que Claire accroupie pour poser avec elle. Arrivés devant la réserve, on rebrousse chemin jusqu'au village, on a eu notre dose suffisante en mega tortues ! Dans le village, il y a aussi de splendides arbustes au feuillage rouge & jaune bien vif. Il commence à pleuvoir et aucun taxi n'est dispo, on finit par en trouver un à temps pour rentrer à Puerto Ayora vers 12h, déjeuner rapido (aaah nos bonnes vieilles boites de thon) puis attente du ferry à 13h30 pour l'île Isabela, 2ème ville de l'archipel que nous visiterons. On est un peu deg car il nous manque 1 ou 2 jours en plus aux Galapagos pour pouvoir voir une 3ème île mais nous nous contenterons de ça ! 

En attendant le ferry, Claire grignote un bout et des petits oiseaux viennent picorer dans sa main, vraiment pas craintifs les animaux de l'île. Notre bateau pour Isabela part grave à la bourre car on a dû attendre des gens venant de l'aéroport. Du coup le capitaine a ensuite fait tracer à fond le speedboat, on est arrivés en 1h30 au lieu de 2h et on a même doublé à fond un autre bateau parti bien avant. Étrangement pas de mal de mer, on a eu du pot. 

Arrivée vers 16h à Isabela sous la grisaille. À gauche du port, une petite plage où on hallucine un peu quand on voit un paquet d'otaries nonchalamment posées en mode sieste sur les bancs de la plage. En face de la plage, le long du quai, un bébé otarie qui nage avec beaucoup d'agilité, de rapidité & d'élégance, wahou cette île à l'air d'être le territoire des otaries. On booke un hôtel âprement négocié à « seulement » 40 $ au lieu de 50 $ lol puis allons nous balader le long de la belle & longue plage de sable fin qui borde toute la côte. Il fait sombre mais on aperçoit tout à coup une otarie nager librement dans l'océan, jouant avec les vagues, une petite raie galérer sur le sable puis s'échapper dans l'eau et enfin un énorme flamand bien rose voler à 1 mètre de nos têtes. La nuit tombe, cette île a définitivement l'air d'un petit paradis animalier. Et le pompon dans tout ça : pas un seul moustique. Good night avec nos bonnes nouilles chinoises.