Le cratère d'un ancien volcan rempli par les eaux. Mais il est aussi bordé par d'autres colosses qui rendent le site très impressionnant. Le lac est entouré dune dizaine de villages dont chaqu’un a su conserver son identité par sa couleur et les costumes des ethnies qui y habitent. Un premier tour de Panajachel nous permet de constater combien les traditions sont encore bien présente mais aussi combien ce pays aime la couleur.
En longeant la rivière nous sommes attirés par le travail de dizaines d'hommes dans le lit du cours d'eau. Nous comprenons qu'il fouillent le sable à la recherche de pierres précieuses.
Nous partons en bateau découvrir les deux plus proches. Santa Catarina et San Antonio. En cette fin de matinée, le vent s'est un peu levé et nous sommes secoués comme des pruniers à bord de la fine lancha. Les villages sont comme suspendus à la falaise. Beaucoup de maisons sont peintes, du vert, du bleu avec souvent des motifs sur les façades. Les constructions s’agglutinent de façon totalement anarchique les unes sur les autres. Seules quelques terrasses subsistent pour permettre la culture des légumes et plus particulièrement de oignons, spécialité de San Antonio.
Nous déambulons dans un dédale de ruelles et d'escaliers qui nous mènent aux portes des habitations. On y voit les femmes tisser, broder trier le maïs dont on fera les tortillas (la gualette que l'on appelle en France fajitas). Parfois une cabane en adobe subsiste au milieu des parpaings et des fers à béton. Les Buenos dias sont l'occasion d'échanger quelques mots.
Sur le chemin du retour, nous sommes saisis par le contraste entre les maisons modestes et les villas luxueuses construites le long de la côte. Richesse et pauvreté absolue se côtoient ... comme partout.