Ça fait aujourd'hui 2 mois que nous avons quitté la France. Nous avons déjà la tête remplie de moments intenses et notre enthousiasme est toujours aussi puissant. Dire que nous avons changé est un peu prématuré mais il est fort probable que nous ne soyons plus tout à fait les mêmes qu'au début. Ça été notre première pensée en ouvrant les yeux au son des cris des singes hûrleurs et de dizaines d'oiseaux qui piaillent autour de tente. Il a plu une bonne partie de la nuit, tout est humide mais on fera avec!
Partir en flip flop aux sanitaires en traversant le bois. Traverser, sans glisser, les deux passerelles en bois. Prendre une petite douche après avoir sorti les quelques insectes qui y avaient élu domicile. Enfin savourer un bon petit dej avec la gouttière qui vous coule dans le dos. cela fait partis du de l'aventure! Heureusement nous avons la voiture. Aujourd'hui nous allons une nouvelle fois à la rencontre des tortues. Le temps est franchement à la pluie. Nous apprendrons plus tard qu'un cyclone sévit sur le Nicaragua, et déborde un peu jusqu ici. Direction la réserve des Las Baulas (tortue luth). Malheureusement le parc est fermé à cause des intempéries et de toutes façons les bêtes ne sont pas encore arrivées. Par contre le ranger nous informe que les tortues obligatoires sont arrivées en grand nombre une centaine de kilomètres plus bas, à la réserve de Ostional . La route est longue et difficile. Qu'importe nous tentons le coup. La piste semble plus praticable que la veille. Nous traversons des villages de pêcheurs totalement isolés donnant sur des plages magnifiques aux airs d'îles désertes.
Quelques communautés de surfeurs viennent profiter des vagues du pacifique. A playa Negro, nous tombons sur une compétition à de surf. A Junquillal, nous visitons un petit centre de sauvegarde privé. Il recueil les pontes sur une plage et relâché les bébés tortues après éclosion.
Par contre le ranger nous informe que les tortues obligatoires sont arrivées en grand nombre une centaine de kilomètres plus bas, à la réserve de Ostional . La route est longue et difficile. Qu'importe nous tentons le coup. La piste semble plus praticable que la veille. Nous traversons des villages de pêcheurs totalement isolés donnant sur des plages magnifiques aux airs d'îles désertes. Quelques communautés de surfeurs viennent profiter des vagues du pacifique. A playa Negro, nous tombons sur une compétition à de surf. A Junquillal, nous visitons un petit centre de sauvegarde privé. Il recueil les pontes sur une plage et relâché les bébés tortues après éclosion. Enfin, nous arrivons à Ostional . Le hasard veut que nous tombons directement sur la coopérative. De façon faussement naïve j'invite Nath à rentrer dans un petit hangar. Des dizaines de personnes s'affairent. Nous ne sommes pas forcément les bienvenus, et l' on nous demande de partir. Ici ce sont des milliers d’œufs qui sont versés dans des grands bacs pour être mis en sac. Oui, le commerce des œuf est légal, mais il est réglementé. Seule la première ponte peut être ramassée. Il faut savoir que se sont des milliers, voir des dizaines de milliers de tortues qui viennent pondre ici. Par vagues successives et pendant plusieurs mois. Les premières nids sont systématiquement détruits par les pontes suivantes et les œufs n'ont que très peu de chances d'éclore. Raison pour laquelle l'Etat autorise ce ramassage plutôt qu'un pillage systématique. Il permet à de nombreuses familles d'améliorer leurs revenus très modestes de pêcheurs. Nous n'avons malheureusement pas pu assister à cette arrivée massive mais à voir le nombre de coquilles d’œuf qui jonchent la plage on image sans peine que le spectacle doit être grandiose.