30/01/20 Puerto Montt. Chili
Nous reprenons notre route vers le sud. Puerto Montt, la porte de la Patagonie. Nous y sommes. Vers l'est la caretera Australe qui taille au sud pendant plus de 1200 kilomètres et traverse une quantité impressionnante de parcs. A l'est , l'ile de Chiloe puis les ferrys qui naviguent de ports en ports au travers d'un dédale d'iles et de fjords. A nous de choisir soigneusement nos étapes. En attendant nous passons notre première nuit de camping sous la pluie. Probablement pas la dernière.30/01/20 Puerto Montt. Chile
We're heading south again. Puerto Montt, the gateway to Patagonia. Here we are. To the east the Southern caretera which prunes to the south for more than 1200 kilometers and crosses an impressive amount of parks. To the east, the island of Chiloe and then the ferries that sail from ports to ports through a maze of islands and fjords. It is up to us to carefully choose our steps. In the meantime we spend our first night camping in the rain. Probably not the last one.
31/01/20 Puerto Montt. Chili
Puerto Montt a des airs de bout du monde. La Panamericana vient butter sur une large baie ouverte aux quatres vents. le Pacifique sud vient y passer ses nerfs en jetant averses et tempêtes sur cette terre rude mais généreuse. Du terminal de bus, on embrasse un paysage digne de Jack Landon. Sous les nuages qui défilent au galop, La cordiliera dessine l'horizon et les sommets enneigés sont comme des crayons pointés vers le ciel. La mer immense, abrite des tribus de phoques qui jouent et coursent les bancs de poissons, la manne de ces eaux. Chacun espère secrètement y voir sortir un orque ou une baleine à bosse. Mais non, pas aujourd'hui. Les maisons sont faites de bois et les toits de tôle. Rien de bien beau. La vie se fait sans doute à l'intérieur, tant le climat est imprévisible. Quatre saisons par jour dit la maxime. Des bus déversent un flot incessant de backpackers. Ceux qui descendent sont avide d'aventure. Ils croisent ceux qui remontent, encore envoûtés par les terres qu'ils ont traversé.A l'écart de la ville, dans les méandres des fleuves, des dizaines de bateaux viennent se réfugier. Un faux air d'aber breton où l'on déguste les moules et le merlu à peine sorties de l'eau.31/01/20 Puerto Montt. Chile
Puerto Montt looks like the end of the world. The Panamericana comes butter on a wide bay open to the four winds. the South Pacific comes to pass its nerves by throwing showers and storms on this rough but generous land. From the bus terminal, we embrace a landscape worthy of Jack Landon. Beneath the galloping clouds, La cordiliera draws the horizon and the snow-capped peaks are like pencils pointed to the sky. The immense sea, is home to tribes of seals that play and race the schools of fish, the manna of these waters. Everyone secretly hopes to see an orc or a humpback whale come out. But no, not today. The houses are made of wood and the roofs are made of sheet metal. Nothing very nice. Life is probably done indoors, as the climate is unpredictable. Four seasons a day says the maxim. Buses pour an endless stream of backpackers. Those who descend are eager for adventure. They meet those who come up, still bewitched...They meet those who go up, still bewitched by the lands they have crossed.
Away from the city, in the meanderings of the rivers, dozens of boats come to take refuge. A false air of Breton aber where you taste the mussels and hake just out of the water.
Nous n'avons pas du tout aimé cette ville, donc pas fait de photos.:-):-)
Annabaty
Jack London : l'appel de la forêt ....un film en 2020 "The call of the wild" !!!!!!