Quito, Équateur
Au reveil, nous apprenons que l'état d'urgence a été déclaré pour une durée de 60 jours. De nouvelles manifestations sont annoncées pour la journée et les taxis et transports en communs sont en grève. En cause, la supression de l'aide au carburant. Comme dans toute l'Amérique latine, les taxis et les bus ont une place essentielle. Autant en ville qu'á la campagne et dans un pays où une grande partie de la richesse provient du pétrole, c'est un cataclysme. Alors il faut marcher.Nous devons prendre nos billets d avion pour Santa Cruz, Galapagos,( oui pas de croisière mais on va quand même y être pour l anniversaire de Stef, et voir au moins 2 iles, en mode routard, il faut toujours essayer de réaliser ses rêves,) le bureau de la compagnie est á plus de 6 km.
Il fait beau, c'est l'occasion unique de se déplacer à travers une mégapole quasi vide de voitures et de bus. De parcs en parcs, nous prenons la mesure d'une cité qui n'en finit plus.
Nous nous attardons au jardin botanique où, une nouvelle fois, les orchidées ont la vedette. Mais on peut aussi y voir, de nombreux cactus, des bonsaïs et un jardin ethnobotanique consacré à l'agriculture des Andes. Maïs, quinoa et plantes médicinales y tiennent une place primordiale. En milieu d'apres midi nous faisons halte dans une cantine. Repas d'ogre pour une bouchée de pain. Le retour dans la vielle ville est plus mouvementé. Nous slalomons de rues en rues pour éviter les manifestations. Ça sent la grenade lacrymogène à plein nez et les sirènes des véhicules anti émeutes nous percent les oreilles. Nous ne nous attardons pas.