Ile Taquilé, Pérou
Il est 7 heures et nous attendons sur le port pour embarquer. La flotte des vedettes est impressionnante. Dans une heure c'est une armada de bateaux qui partiront pour les îles si renommées du Titicaca. Le lac est immense. 250 km de long pour 50 de large. Séparé entre le Pérou et la Bolivie, il est perché à 2800 mètres. Dans la baie de Puno, ce sont des myriades d'oiseaux d'eau qui se mettent à l'abri des sauts d'humeur de cette mer intérieure. Grèbes microptères, foulques géantes, sarcelles et érismatures au bec bleu sont facilement observables.Taquilé Island, Peru
It's 7 o'clock and we're waiting on the port to board. The fleet of stars is impressive. In an hour it is an armada of boats that will depart for the famous islands of Titicaca. The lake is huge. 250 km long and 50 km wide. Separated between Peru and Bolivia, it is perched at 2800 meters. In Puno Bay, it is myriad waterbirds that shelter themselves from the mood swings of this inland sea. Micro-pteragres, giant scarves, teals and blue-beaked erismatures are easily observable.
Tous les bateaux partent pour un circuit qui traverse les Îles uros. Depuis des générations, l'ethnies Aymara a su s'accommoder des conditions de vie très particulières de ces îlots flottants. Nous faisons escale sur l'un d'eux où une famille nous attend pour nous expliquer leur mode vie. La totoras est au centre des activités. Coupées, on peut en manger le rhizome. Elle sert à "fabriquer" les embarcations traditionnelles et surtout les radeaux végétaux sur lesquels sont posées les habitations. Si l'exposé est intéressant, il a malheureusement aussi pour objectif de vendre un artisanat plus ou moins local. Bref, probablement pas le moment le plus authentique de la journée.
All boats depart for a circuit that crosses the Uros Islands. For generations, the Aymara ethnic group has been able to cope with the very special living conditions of these floating islets. We stop at one of them where a family is waiting for us to explain their way of life. The totoras is at the center of activities. Cut off, we can eat the rhizome. It is used to "manufacture" traditional boats and especially the plant rafts on which the dwellings are placed. If the presentation is interesting, it unfortunately also aims to sell a more or less local craft. In short, probably not the most authentic time of the day.
Nous poursuivons la croisière en traversant l'immense étendue de joncs avant d'entrer dans le grand lac. Avec le vent, l'eau est un peu agitée et c'est avec soulagement que nous accostons sur l'île de Taquilé où nous allons rester quelques jours. Sur cette île, qui culmine à plus de 4000 mètres, pas de voitures. La communauté Quechua de 2 milles âmes y respecte un mode de vie simple et traditionnel qui à peu évolué depuis des siècles. L'île est séparée en 6 communes et Edwin, notre hôte, vient d'être élu Waraio pour un an, c'est à dire chef de l'une d'elles.
Il nous accueille en habit traditionnel. A cette altitude, nous le suivons, essoufflés, vers sa maison. L'habitation est faite de briques d'adobe. La terrasse surplombant le lac donne à l'endroit un air d'île grecque. Au loin la côte Bolivienne. Nous pénétrons dans une petite cour intérieure puis dans une pièce qui nous servira de salle à manger et de veillée. D'une voix très douce, Edwin nous explique le fonctionnement de la communauté fondé sur trois règles. Ne pas voler (Ama sua), ne pas être fainéant (Ama kella), ne pas mentir (Ama llolla). Les activités principales y sont l'agriculture et l'artisanat. Après un déjeuner fait d'une soupe de quinoa et d'une trucha (truite) du lac nous partons jusqu'à la grand place de l'île, faite de pierres taillées puis nous rentrons par les ruines probablement pré Incas.We continue the cruise through the vast expanse of rushes before entering the great lake. With the wind, the water is a little choppy and it is with relief that we dock on the island of Taquilé where we will stay a few days. On this island, which peaks at more than 4000 meters, no cars. The Quechua community of 2 thousand souls respects a simple and traditional way of life that has evolved little for centuries. The island is divided into 6 communes and Edwin, our host, has just been elected Waraio for a year, ie head of one of them.
He welcomes us in traditional dress. At this altitude, we follow him, breathless, towards his house. The house is made of adobe bricks. The terrace overlooking the lake gives the place an air of Greek island. In the distance the Bolivian coast. We enter a small courtyard and then into a room that will serve as a dining room and vigil. In a very soft voice, Edwin explains how the community based on three rules. Do not fly (Ama sua), do not be lazy (Ama kella), do not lie (Ama llolla). The main activities are agriculture and crafts. After a lunch made of a soup of quinoa and a trick (trut) of the lake we leave to the main square of the island, made of carved stones and then we return by the ruins probably pre Incas.
Edwin nous abandonne car nous décidons de rester, face à l'ouest pour le coucher du soleil. Moment toujours aussi magique. Nous rentrons à la nuit, après la traditionnelle soupe, la nuit sera réparatrice. Entre l'altitude et la température très fraîche de la nuit, c'est un plaisir de se glisser sous des couverture même si celles ci pèsent une tonne.
Edwin abandons us because we decide to stay, facing west for sunset. Moment always so magical. We go back to the night, after the traditional soup, the night will be restorative. Between the altitude and the very cool temperature of the night, it is a pleasure to slip under blankets even if they weigh a ton.
Papyjeanclaude85
Cest l'Atlantide en hauteur ! . . .
Florent
Très belle étape, merci pour le partage