Le parc national de Carara n'est sans doute pas le plus connu du Costa Rica. Tant mieux, nous partons seuls en exploration. Ce parc est à une zone charnière. Sur la côte , entre forêts sèches du nord et jungles humides du sud. Nous randonnerons dans une première zone de mangroves car Il en existe plusieurs. Le long du Rio grande de Tarcoles. La même où nous avions vu les croco. Le chemin est bien tracé mais en de nombreux endroits la végétation coupe la piste. Nous avançons dans ce qui s'apparente à une jungle truffée de moustiques où le moindre bruit fait bondir Nath. Et du bruit il y en a. En cette saison, les feuilles tombent. Quand elles ont la taille d'une table, normal que ça fasse du bruit. Les oiseaux, les insectes nous font avancer à pas de loup. Sur le trajet retour nous tombons nez à nez avec une famille de capucins. C'est la troisième espèce de singes que nous croisons. Nous nous arrêtons sans bruit. La tribus, nullement impressionnée, nous passe au dessus sans même nous calculer. Un moment intense et plein d'émotion.
. Après deux bonnes heures nous changeons de décor pour une forêt plus denses. Cette fois ci une parti des chemins sont bétonnée pour faciliter l'accès au plus grand nombre. C'est aussi ça l'éducation à l'environnement. Nous plongeons au plus profond de la forêt, moins fréquentée. Notre premier dendrobate, de nombreux papillons mais aussi des mammifères. Une profusion d'espèces que nous observons relativement facilement. Les grands arbres créent une épaisse canopée si bien qu'en milieu d'après midi, il fait déjà bien sombre dans le sous bois. Nous finirons la randonnée avec une dernière rencontre reptilienne.