En ce début de printemps des volées de limicoles arpentés la plage en fouillant les sargasses échouées. Une escadrille de pélican rase l'eau pendant que les aigrettes blanches et noires quittent leurs dortoirs. La marée est déjà basse et l'on aperçoit nettement une première barrière de corail à quelques centaines de mètres. Moins bucolique, l'arrivée d'un , puis deux paquebots. Ces immeubles flottants vont faire escale pour la journée.
C'est tout le paradoxe de Mahahual. Tourisme de masse et routards se côtoient. Effervescence touristique le jour, tranquillité baba cool la nuit.
Nous partons en explorer les alentours à pieds. Une route plein sud se transforme vite en piste. Elle longe la mer sur des kilomètres. Encore une fois, c'est l'alternance entre camping de routard et hôtels de luxe. Le site ne semble pas denaturè pour autant. Pas d'immeubles, pas d'embouteillages. Mahahual conserve le charme de ces villages du bout du monde.