Levé tôt pour attraper le bus d'à peut prêt 7 heures. On retrouve les ambiances et les odeurs des petits et grands transports. Au Panama pas de discussion sur les tarifs, c'est déjà ça. Nous sommes samedi et les campesinos ont sorti les beaux habits pour aller à la ville. En l'occurrence, Las Tablas où Chitré. Chapeau de paille sur la tête et volaille sous le bras.
Pause au buffets d'autoroute. Pas de la grande cuisine mais on y mange pour une bouchée de pain. Enfin, après 7 heures de musique traditionnelle et un bon mal de tête, nous arrivons à la capitale. L'entrée à Panama City se fait en enjambant le canal. Vue impressionnante sur ce sillon tracé dans la forêt. La ville est étendue. Un entrelacs de quartiers populaires, de verdure et de buildings. Nous arrivons à la gare centrale, près de l'aéroport. Tous les bus du pays y convergent. Première chose, prendre la carte de transports urbains. Elle permet de prendre l'unique ligne de mètro (la deuxieme est en construction) et les bus. Facile les distributeurs sont partout. On se déplace en suite pour 0,35$ par voyage. Pour l'heure, Il nous faut traverser la ville pour rejoindre notre auberge. Avec nos sacs, le taxi s'avère le plus pratique. L'occasion de discuter avec Mickaël, fils d'immigré Italien trop heureux de parler du vieux continent. L'Hodpejade est situé en plein cœur du quartier historique et rénové de Casco Vieil. Avec 30$ par nuit, c'est le moins cher que nous ayons trouvé et on ne s'attend pas à du grand luxe.( mais une option chambre avec fenêtre même simple vitrage, plutôt que persienne on aurait pris, bon et bien à force de fatigue on arrivera à dormir!)Notre première soirée, un samedi soir, se fait au milieu des bars et boîtes de nuits du quartier. Chaude ambiance d'autant que c'est la Love Parade. Nous prenons l'apéro sur un toit. La vue sur les ville et ses gratte ciels et fascinante. Mille lumières se reflètent dans la baie ou les bateaux attendent patiemment de pouvoir franchir le canal.