Medellin. Rien qu'à son évocation, Cette ville déclenche tous les fantasmes. Escobar en tête. Elle fut longtemps une des villes les plus violentes au monde. Entre paramilitaires et cartels de drogue. Mais c'est aussi la ville du printemps éternel. A 8 degrés nord de l'équateur et à 1500 mètres d'altitude, il y fait plutôt doux. 18 degrés au petit déjeuner et jusqu'à 30 en journée. Pas étonnant qu'on y cultive quantité de fruits, légumes et fleurs. La Colombie est le deuxième producteur de fleurs après la Hollande. Vu d'en haut, c'est d'ailleurs le nombre impressionnant des serres qui marque le plus. A l'aéroport, à 2500 mètres d'altitude, nous sommes accueillis par un orchestre au son du Merengue et un verre d'Aguardiente. Le pastis local. Ça commence bien. Nous sautons dans un taxi, direction la mégapole, à 25 km. Medellin est coincée dans une vallée bordée de petites montagnes. Il nous faut descendre de 1000 mètres et c'est dans un véritable gymkhana que nous dégringolons l'autoroute tout en virage. Les premiers immeubles apparaissent, puis les quartiers de briques rouges, à flanc de montagne. On prend d'entrée la mesure de cette ville de plus de 4 millions d'habitant. Nous logeons dans la commune du Poblado. Le coin où s'entassent les touristes et les expatriés mais aussi probablement le quartier le plus sûr de Medellin. Beaucoup d'animations, de bars bruyants et de boîtes de nuits. Pas forcément notre tasse de thé. Nous logeons au jardin del 10. 10 comme le numéro de la rue. Une petite pension avec une charmante cour intérieure. Notre Premier déjeuner en ville, a 17 heures, est un ajiaco. Une soupe de pommes de terres avec des morceaux de poulet. On le sert avec du riz de l'avocat et une banane, au cas ou on aurait encore fin. Pour Nath un simple triphasique. Un assortiment de viandes pour toute la famille.
A la nuit tombée nous sortons sur la place Lleras. Haut lieu des soirées Medellinoises. En ce début de féria, l'ambiance est chaude. La police est partout mais pas exactement comme on pourrait s'y attendre. Les voitures de service sont décorées de fleurs et les policiers, en tenue, dansent, chantent et jouent de la salsa. Hallucinant. Ambiance déchaînée autour de cette police de proximité particulièrement appréciée par la population. L'orchestre, que nous retrouverons dans plusieurs défilés, joue avec maestria.
https://photos.app.goo.gl/11gYYMLYrb4rmxMR9
https://photos.app.goo.gl/uCnSYnzCdbqjpZsY6