Heureusement, nous profitons de l'éclaircie de l'après midi pour visiter la pointe ouest de l'île. À l'extrémité du village un petit chemin longe la côte. La promenade nous confirme l'impression de misère latente. Obésité, gestion calamiteuse des déchets, oisiveté d'une population qui semble totalement désabusée. C'est la première fois que nous sommes confrontés à cette situation. Sur ces îles, 4 populations se croisent sans forcément se mélanger. Les caribéains, les amérindiens, les occidentaux et les chinois. Chacun sa place. Dans d'autres contrés, on parlerait de castes. Ici, peut être encore plus qu'ailleurs, ce qui fait loi, c'est l'argent. Inutile de s'étendre plus sur le sujet. Une fois dépassées les limites du village, les habitations se font plus luxueuses. D'énormes cabanes perchées surplombent la mer et ouvrent sur un panorama de rêve. Deux mondes se côtoient avec peu de chances de se comprendre.