Depuis le temps qu'on en rêve, aucune hésitation. Nous traversons le Salvador d'est en ouest sur des terres noires volcaniques. Passage obligé par la capitale grouillante qu'est San Salvador. Les derniers kilomètres se font en longeant la côte Pacifique. Encore un rêve qui se réalise. Nous arrivons à El Tunco. Petit village balnéaire entièrement consacré à l'activité reine. Le Surf.
Il faut dire que les rouleaux sont impressionnants. Les vagues viennent se fracasser sur la plage de galets. Surtout ne pas se louper. Heureusement, à marée basse la mer découvre de grands bancs de sable noir. On a vite fait le tour du quartier. L'unique rue à des airs de la Faute sur mer. Restau, bar, location de surf. Le tout au son de musiques latino poussées à fond. Nous sommes à une trentaine de kilomètres de San Salvador et ici sur la rivière Salvadorienne, les villages de ce type se succèdent. Image idyllique de l'été et de vacances éternelle. La réalité est un peu différente. Tous ces villages sont protégés par des murs doublés de clôture. L'accès se fait par une barrière protégée par des gardiens en arme.