Nous allons profiter de ce dimanche pour découvrir, à pieds le centre de la capitale. Nous remontons le Barroso Brasil habituellement plus animé en soirée. Déjà les fresques de street art et les slogans anti Piñera jalonnent le parcours. Nous prenons la direction du Mercado central pour voir l'un des plus impressionnant marché au poissons et coquillages du pays. Nous voyons enfin à quoi ressemble la reinata. Une sorte de dorade noire. Lla diversité des coquillages, aux noms intraduisibles, nous laisse sans voix.
We will take advantage of this Sunday to discover, on foot, the center of the capital. We go up the Barroso Brasil usually more lively in the evening. Already the murals of street art and the anti-Piaera slogans mark the route. We head to the Central Mercado to see one of the most impressive fish and shellfish market in the country. We finally see what the reinata looks like. Some kind of black sea bream. The diversity of seashells, with untranslatable names, leaves us speechless.
Nous poursuivons en traversant le boueux rio Mapocho pour arriver au Barrio Bellavista, au pieds du cerro San Cristobal. Vue la queue au funiculaire nous abandonnons l'ascension pour lui préférer la visite de la troisième maison de Neruda. La Chasconas, plus discrète, n'est pourtant pas dénuée de charme et son histoire est surtout liée à la liaison de Neruda avec Matilde Urrutia.
We continue through the muddy Rio Mapocho to reach the Barrio Bellavista, at the foot of the San Cristobal cerro. View the tail at the funicular we abandon the ascent to prefer the visit of the third house of Neruda. The Chasconas, more discreet, is not devoid of charm and its history is mainly related to Neruda's liaison with Matilde Urrutia.
Nous retraversons le Mapocha pour arriver à la place d'Italie, rebaptisée place dignidad, épicentre de l'insurrection Chilienne. Des piquets de grévistes y sont encore présent et les alentours ne sont que vitres cassées et bâtiments peints en tous sens. Plus un feu, plus un trottoir. Le site semble sous le contrôle des jeunes manifestants qui assurent la circulation en échange de quelques pièces. A moins que ça ne soit une sorte de racket savamment organisé… Nous escaladons le cerro Santa Lucia au moment où le ciel se dégage. Un panoramique sur l'ensemble de la ville avec au loin, la cordillère.
We cross the Mapocha to reach the square of Italy, renamed Dinidad Square, epicenter of the Chilean insurgency. Pickets of strikers are still present and the surroundings are only broken windows and buildings painted in all directions. Plus a fire, plus a sidewalk. The site appears to be under the control of the young protesters who provide traffic in exchange for a few coins. Unless it's a kind of cleverly organized racket... We climb the Santa Lucia cerro as the sky clears. A panoramic view of the whole city with the mountain range in the distance.
En ce dimanche, le musée des beaux arts est gratuit. Il nous reste un peu d'énergie pour le visiter et admirer la superbe collection de marbres et une exposition thématique sur l'identité Chilienne. Enfin nous terminons la journée sur la plaza de arma. Place majestueuse et centrale de Santiago. La foule qui profite de ce jour ensoleillé ne semble nullement préoccupée par les émeutes qui secouent le pays. Comme quoi, tout est une question de point de vue.
On this Sunday, the Museum of Fine Arts is free. We still have a little energy to visit it and admire the superb collection of marbles and a thematic exhibition on Chilean identity. Finally we end the day on the plaza de arma. Majestic and central square of Santiago. The crowds enjoying this sunny day do not seem to be concerned by the riots that are shaking the country. Like what, it's all a matter of point of view.
06/01/20 Santiago. Chili
Nous consacrons notre dernier jour à Santiago à des tâches plus logistiques. Poster le courrier, réparer un téléphone, compléter notre matériel de camping. Depuis la poste centrale, à proximité de la plaza de arma, nous expéditions une bonne trentaine de cartes postales et c'est dans une microboutique qu'un jeune réparateur nous debug, sans frais, mon portable. Nous traversons le quartier des banques où des armées de traders en costumes cravate sont à mille lieux de l'agitation des quartiers voisins. Deux mondes qui ont peu de chance de marcher un jour cote à cote. Le métro nous dépose au tout dernier arrêt. A contre coeur, Il nous faut affronter les malls, ces immenses galeries marchandes, pour trouver le matériel spécialisé que nous cherchons. Tentes et sacs de couchages ultra légers. Oui, nous aurions aussi pu faire le choix de ne pas l'acheter.06/01/20 Santiago. Chile
We are devoting our last day in Santiago to more logistical tasks. Post mail, repair a phone, complete our camping gear. From the central post office, near the plaza de arma, we ship about thirty postcards and it is in a microshop that a young repairman debug us, at no cost, my mobile phone. We cross the banking district where armies of traders in tie suits are a thousand places away from the hustle and bustle of the neighboring neighborhoods. Two worlds that have little chance of walking side by side one day. The subway drops us off at the very last stop. Reluctantly, we must face the malls, these huge shopping malls, to find the specialized equipment we are looking for. Tents and ultra-light sleeping bags. Yes, we could also have made the choice not to buy it.