Nous prenons le bus pour la capitale. Une heure de transport qui nous emmène au centre de la mégapole. Le contraste est saisissant. Quartiers modernes aux grandes enseignes de la malbouffe mondialisée puis bidonvilles fait de briques et de brocs ceinturent le centre ville dit "historique".
Par sécurité je fais un point GPS du terminal de bus et en route. Nous plongeons dans la fourmilière. Ici le marché est permanent et quasi quotidien. 80% de l'économie est informelle. Vendeurs à la criée de tout et n'importe quoi. Fruits, légumes et produits plus ou moins licites se côtoient au grès de stands et d'échopes minuscules. Dans l'espace restant, des mamas hurlent et proposent des bassines de fritures. Un camé déambule à poil à un croisement. La Guardia à tôt fait de lui tomber dessus. Les hommes en arme sont partout. Nathalie se fera interrogé gentiment par un policier, désireux de savoir ce que l'on cherchait, d'où l'on venait et si nous aimions le Salvador! Là il faut dire oui... Mais c'était certainement pour notre sécurité, quoique pas hyper rassurant ce peloton!
Nous nous frayons un chemin vers la place centrale. D'un coup l'espace est plus aéré. Un camion de l'armée du salut distribue des repas et c'est toute une population qui déjeune au pieds de la cathédrale
For security I make a GPS point of the bus terminal and en route. We dive into the anthill. Here the market is permanent and almost daily. 80% of the economy is informal. Sellers at the auction of everything and anything. Fruits, vegetables and more or less licit products are mixed with the sandstone of stands and tiny eopes. In the remaining space, Mamas howl and offer fried pans. A junkie walks naked at a crossroads. The Guardia soon made him fall on himThe men in arms are everywhere. Nathalie will be questioned kindly by a policeman, eager to know what we were looking for, where we came from and if we loved El Salvador! There you have to say Yes ... But it was certainly for our safety, although not hyper reassuring this platoon
Wé are on our way to the central square. Suddenly the space is more airy. A Salvation Army truck distributes meals and it's a whole population that eats at the foot of the Cathedral
On vient spontanément nous serrer la main nous demandant d'où nous venons. Contact chaleureux et entier. Il faut dire que nous n'avons pas vu une seule tête d'Européens durant cette sortie. Nous continuons notre exploration au gré des marchés couverts. Vente d'outils usagers, réparation de lunettes, confection de joints en pneu. Tout se récupère, tout se bricole. Nous n'avons pas de leçons à donner sur le recyclage. C'est le petit monde de la débrouille.