En route pour Pedasi. 8 heures de bus pour un endroit encore plus reculé. Charmant petit village aux façades colorées. Une population des plus accueillante et une mer réputée pour ses cétacés. A la bonne période qui n'est malheureusement que dans un mois.
L'hôstal Selina est une auberge en plein centre du village et l'un des rares point de connection du coin. Une sorte de cyber café où tout le monde s'installe avec son ordi pour travailler et ou simplement surfer sur le web. On ne s'étonne plus de l'omniprésence d'internet et l'on se demande même comment serait le voyage sans tablette, sans ordi portable, sans smartphone. Une vision qui peut parfois faire peur tant nous sommes, à longueur de temps penchés sur nos écrans. Il nous reste encore ces espaces de vide que sont les transports en bus. Sans abonnement téléphone, nous y sommes déconnecté. Termes intéressant car c'est, en réalité, l'endroit ou nous sommes le plus en contact, en connexion avec le monde qui nous entoure. Prendre le temps de voir, d'échanger de comprendre.
En ce dimanche, des dizaines de campecinos rejoignent les centres urbains. Élégamment habillés, transportant parfois un carton de poulets, le fameux Panama sur la tête. Oui effectivement, il y a bien une connexion, une connexion humaine.