Au Nicaragua, le niveau de sécurité semble avoir baissé d'un cran par rapport aux pays précédents. Ici pas de tuc-tucs mais des hordes des tricycles. On sent une légèreté autant qu'un fort esprit de contestation sans doute du au fait que Léon est une ville étudiante. Elle en a d'ailleurs payé le pris lors de la révolution Sandiniste. Nous visitons aussi le musée d'art Alfonso Cortes. Un joli mélange de tout et n'importe quoi.
La ville possède plusieurs marchés mais celui de l'ancienne gare, dans les quartiers populaires est incontournable. Dans un dédale de ruelles et de passages couverts, la viande et le poisson remplissent les étales. La diversité des poissons atteste de la richesse des eaux avoisinantes. Quand à la viande, c'est entre de gros quartiers qui pendouillent que les femmes découpent et préparent la charcuteries ou des sortes de pot au feu gigantesques.
Nous faisons une pause dans une boulangerie française histoire de se rappeler le goût de la baguette et du croissant aux amandes. Trop bon! L'occasion d'un petit cours de langue française avec l'un des employés ayant passé un an à Marseille et qui nous avoue ne pas avoir tout compris dans la langue de Molière. Entre autre, 'la con de ses morts'. Nous lui expliquons que c'est un dialecte local qui n'a pas vraiment de traduction française.
La soirée se termine au mirador. Un bar perché au milieu de la ville ou se retrouvent les étudiants de la fac toute proches. J'ai bien cru y perdre Nath quand, en descendant du perchoir, nous sommes tombés nez à nez avec les serveurs, torse nu, et les muscles saillants dégoulinante de sueur ….. on se calme ….
Bar le Mirador. Ambiance jeune étudiante, très cool..