Ile Taquilé, Pérou
Nous poursuivons notre découverte en parcourant la multitude de terrasses qui ont façonnées l'île. Un travail de fourmis perpétué depuis des lustres. Chaque famille cultive un ensemble de parcelles. Dans un système de rotation triennale. Seulement, un tiers des terres est cultivé, respectant ainsi une jachère de deux ans.L'outils le plus utilisé est le tchaquitacla. Une brèche à une seule lame. Le manche, fait dans un bois proche de l'olivier, est recourbé pour en faciliter la prise. Le tout est lié par une sangle de cuire de vache. Un instrument qui semble venir de la préhistoire mais encore quotidiennement utilisé sur Taquilé. La mécanisation est ici impossible. Les hommes retournent les parcelles à la main, pendant que les femmes désherbent ou sèment un nombre incalculable de variétés de pommes de terre, maïs, hocas, en plus du quinoa. A ces altitudes, certaines patates sont conservées déshydratés (chuño), elles peuvent ainsi être gardées des années.Taquilé Island, Peru
We continue our discovery by exploring the multitude of terraces that have shaped the island. A work of ants perpetuated for ages. Each family cultivates a set of plots. In a three-year rotation system. Only one third of the land is cultivated, thus respecting a two-year fallow.
The most commonly used tool is the tchaquitacla. A one-blade dime. The handle, made in a wood close to the olive tree, is curved to make it easier to catch. The whole thing is bound by a cow cook strap. An instrument that seems to come from prehistory but still daily used on Taquilé. Mechanization is impossible here. Men turn the plots over, while the women weed or sow countless varieties of potatoes, corn, hocas, in addition to quinoa. At these altitudes, some potatoes are kept dehydrated (chuo), so they can be kept for years.
Avant de quitter Taquilé, Léocadio, le père d'Edwin, nous invite à monter sur le point culminant de l'île. Là haut, au milieu de ruines pré incas, nous faisons une offrande à la Patchamama, la terre mère. Quelques feuilles de coca glissées entre les pierres et un modeste kern érigé vers l'ouest.
Ici la coca, (à ne pas confondre avec la cocaïne) aide à supporter les effets de l'altitude mais joue aussi un rôle de lien social très fort. Comme nous l'avions vu pour d'autres communautés ( les kogis en Colombie), elle est échangée lorsque deux individus se rencontrent.Before leaving Taquile, Leocadio, Edwin's father, invites us to climb to the highest point of the island. Up there, amid pre-Inca ruins, we make an offering to the Patchamama, the mother earth. A few coca leaves slipped between the stones and a modest kern erected to the west.
Here coca , (not to be confused with cocaine) helps to bear the effects of altitude but also plays a role of very strong social bond. As we have seen for other communities (the kogis in Colombia), it is exchanged when two individuals meet.
Ces quelques jours sur Taquilé ont été d'une extraordinaire richesse. La douceur de cette communauté qui, ne nous y trompons pas, n'est pas épargnée par les lumières et les tentations de la société de consommation, ont fait l'effet d'une parenthèse hors du temps.
These few days on Taquilé were extraordinarily rich. The gentleness of this community, which, let us make no mistake, is not spared by the lights and temptations of the consumer society, have made the effect of a parenthesis out of time.
Isla Taquile, séjour tourisme rural communautaire, contactez Edwin. Page Facebook :-) Edwin Hualta Quispe , Taquile Lodge
Papyjeanclaude85
Bien sympas, Edwin et sa compagne . . . Il émane de ces gens une gentillesse et une bonté naturelles !