Le gouvernement Panaméen y a une partie de ses bureaux et beaucoup de touristes y élisent domicile dans les hôtels plutôt côtés. Nous déambulations aux pieds de superbes façades. Les églises, ouvertes, offrent des intérieurs richement décorés et dans les ruelles des fresques ornent les murs des bâtiments en ruine. L'extrémité ouest de la péninsule, la playa de Francis a été aménagée en l'honneur des ingénieurs français, en particulier Ferdinand de Lesseps. Initiateur du canal de Panama.
Il est midi et nous arrivons au marché au poisson. Des halles accueillent la pêche quotidienne. Poissons, coquillages et crustacés de toute sorte sont étalés, préparés et vendus, à côté, les restaurants vantent leur menu. Ça tombe bien on a faim.
Impossible de passer à Panama City sans aller voir ce foutu canal. L'occasion de tester notre carte. Le métro est flambant neuf, pratique et rapide. Idem pour le réseau de bus officiel qui remplace peu à peu les anciens diablo rojo, pittoresques mais suicidaires. Nous arrivons donc aux écluses de Miraflores. La visite du musée interactif retrace l'histoire de la construction. Le passage des Français au 19 ème puis la concrétisation par les américains au 20ème. Enfin la rétrocession au Panama en 2000 et l'ouverture de la deuxième voie en 2016. Mais aussi un hommage aux dizaines de milliers d'hommes de toutes nationalités qui ont œuvré et sont morts durant les travaux. On y a aussi un aperçu de la biodiversité. Le clou de la visite reste le passage des écluses par les bateaux. Plus de 10 000 par ans. Le ballet de ces tankers, portes container, minéraliers, pour certains absolument gigantesques, est fascinant. Des locomotives électriques tirent les bateaux qui sont parfois proches de moins de 50 centimètres du quai. Un voilier de 10 mètres s'intercale entre deux monstres de plus de 100 mètres. Quoi qu'on en pense, une merveille d'ingéniosité et un exemple de ce que l'esprit et la ténacité humaine sont capables de réaliser. Nous quittons la place avec le dernier bus, poussés dehors à l'heure de la fermeture.
De retour en ville, nous tombons sur un étrange défilé. En tête, des cadets de l'école militaire défilent au pas à peu prêt cadencé, des armes, pour certaines factices, à l'épaule. Suivent un ensemble hétéroclite de majorettes et de danseuses Panaméennes. Probablement, un regroupement de plusieurs ateliers. Puis une fanfare urbaines d'au moins 80 musiciens. Caisses et trompettes se relaient en une sorte de joute sans fin. Nous suivons le cortèges endiablées pendant plusieurs heures.
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Le son peut saturer un peu, ils jouaient super fort ces jeunes
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