Nous quittons Castro et le backpacker hostals. Diego et tout ce brassage de sacs à dos.
We leave Castro and the backpacker hostals. Diego and all that backpack brewing.
Le Cruz del sur, malgré une heure de retard nous dépose à l'ultime terminal, face à la mer. Quellon n'est pas la ville la plus sexy. L'artère centrale trace un sillon qui ouvre le village pour y déverser la poussière et les touristes qui viennent y prendre les ferrys pour la Patagonie. Là où l'on attend un front de mer typique et authentique, c'est une succession de cabanes plus ou moins en ruine où les clochards et les ivrognes arpentent le quai en titubant ou carrément affalés sur les bancs. Triste réalité d'une ville du bout du monde où ceux qui n'ont pas réussi à monter sur les bateaux se retrouvent à boire la tasse sur la terre ferme.
The Cruz del on, despite an hour late drops us off at the final terminal, facing the sea. Quellon is not the sexiest city. The central artery traces a furrow that opens the village to dump dust and tourists who come to take the ferries to Patagonia. Where a typical and authentic waterfront is expected, it is a succession of more or less ruined huts where bums and drunks roam the wharf staggering or slumped squarely on the benches. Sad reality of a city at the end of the world where those who have failed to get on the boats find themselves drinking the cup on land
Nous ne prenons le ferry que demain, il nous faut trouver un logement, de préférence pas cher. Malgré le temps à la plus, nous prenons le risque d'un camping. Celui de Dona Tere nous à été recommandé par un voyageur. Maria Theresa est femme de pêcheur. Tous les moins, son mari part pour 20 jours sur une ferme d'élevage de saumons dans les archipels du sud. A plus de 60 ans, les campeurs sont comme ses enfants. En plus de 20 ans, elle en a vu passer. Elle met à disposition un abri pour cuisiner et manger, wc et douche avec eau chaude.Sur sa petite pelouse nous nous retrouvons à 8 tentes. Bel exercice de cohabitation.
We don't take the ferry until tomorrow, we have to find accommodation, preferably cheap. Despite the time at the most, we take the risk of a campsite. The one from Dona Tere was recommended to us by a traveller. Maria Theresa is a fisherman's wife. At least, her husband leaves for 20 days on a salmon farm in the southern archipelagos. At over 60, campers are like his children. In more than 20 years, she's seen it go by. It provides a shelter for cooking and eating, toilet and shower with hot water. On his small lawn we find ourselves at 8 tents. Nice cohabitation exercise.