Après une nuit sous la pluie, nous partons à la journée vers la réserve nationale de Coyhaique toute proche. Nous suivons le sentier bien balisé qui nous mène de lacs en lacs au travers d'une forêt parfois native parfois replantée. Au début du XX ème siècle, de grands incendies ont ravagé une partie des forêts alentours. Pour lutter contre l'érosion, comme en d'autres endroits, le choix avait été fait de replanter des résineux à pousse rapide. Les arbres ont aujourd'hui grandi et donnent malheureusement des forêts très sombres au sol couvert d'épines qui ne laisse aucune chance aux étages inférieurs de se développer. La CONAF, équivalent de notre ONF et gestionnaire des espaces naturels, a engagé un plan d'éclaircie avec l'aide des populations locales Mapuches qui ont conservé un savoir faire en matière de travail du bois. Au final, les arbres abattus servent à la réalisation d'ouvrages d'observation et de franchissement en plus du bois de chauffage à destination des populations les plus défavorisées.
After a night in the rain, we leave for the day to the nearby Coyhaique National Reserve. We follow the well-marked path that leads us from lakes to lakes through a sometimes native forest sometimes replanted. At the beginning of the 20th century, large fires ravaged part of the surrounding forests. To combat erosion, as in other places, the choice had been made to replant fast-growing softwoods. The trees have now grown and unfortunately give very dark forests to the soil covered with thorns that leaves no chance for the lower floors to grow. CONAF, the equivalent of our NFB and manager of natural spaces, has initiated a thinning plan with the help of local Mapuche people who have retained a know-how in woodworking. In the end, the felled trees are used for the construction of observation and crossing works in addition to firewood for the populations.
Florent
Encore une bien belle étape