Les tortues de playa la Flor

Publiée le 22/05/2019
Aujourd'hui on retente de trouver la plage de ponte des tortues et voir des tortues

Nous nous réveillons sous la pluie. C'est devenu une habitude. Chaque soir un orage puis les averses jusqu'au matin. Il en faut plus pour nous décourager d'autant que le ciel se dégage rapidement.Nous descendons prendre notre petit déjeuner au marché local. Au menu, gallopinto, l'éternel mélange riz haricots qui tient au corps.

Petit déjeuner au marché local

Puis partons pour les plages au nord de San Juan. Maderas est sans doute la plus connue. Elle est fréquentée par les surfeurs mais on peut aussi aussi s'y baigner. Ce qui n'est pas toujours possible tant les vagues peuvent être puissantes et traitres. Nous faisons le trajet à l'arrière d'un 4x4 en compagnie d'un couple de jeunes américains. Surf sur le toit. La plage est riquiqui et la marée haute. C'est donc fichu pour poser la serviette. Nous l'avons malheureusement compris après avoir posé nos sacs. Nous nous installons donc à la terrasse d'un des snacks et fonçons dans les vagues. Rien de tel qu'une heure de machine à laver au milieu des planches des surfeurs plus ou moins expérimentés.

Sortie du port de San Juan del Sur
A bord du pick up
Maderas plage, ici on surf
Surf
Surf
Surf
Surf
Surf

Le temps de quelques parties de billard contre les joueurs locaux et nous reprenons la route de San Juan. Cette fois ci direction le sud. La route est goudronnée sur quelques kilomètres puis c'est une piste qui nous permet de longer la si réputée coco grâce. Puis playa de Flor. Deux immenses lagunes de sable blanc. Nous arrivons au coucher du soleil. Si coco est fréquentée par les surfeurs, la Flor est déserte et pour cause. Ce sont les militaires qui veillent à la tranquillité du lieu. Ici, des milliers de tortues Olivatres viennent pondre de mai à septembre.

Partie de billard
Partie de billard
Playa la flor
Militaires  sur site

Avec la crise de 2018, la surveillance de l'état s'est relâchée et la pression de prédation pour les œufs est énorme. Prédation humaine bien sure. Une association tente, tant bien que mal, de sauvegarder ce qui peut l'être. Les oeufs ramassés sont mis en sac en attendant l'éclosion, une 40 aine de jours plus tard. Puis les petites tortues sont relâchées. Geste dérisoire lorsque l'on sait qu'une tortue sur mille arrive à l'âge adulte. Mais c'est notre contribution de colibris.

Le site
Le site
Les oeuf de tortues dans les sacs
Oeufs de tortue
Coucher du soleil
Coucher de soleil
Panier de bébés tortues

On nous distribue des saladiers de bébés tortues ainsi que des gants de chirurgien. A nous de faire en sorte que les petites tortues arrivent à l'eau, sans pour autant les jeter dans les vagues, histoire de réveiller leur instant. De la petite centaine de bestioles relâchés, certaines vont naturellement à l'eau mais la majorité reste prostré sur le sable. Nath prend son rôle de marraine très à cœur. Elle encourage, remet dans la bonne direction, ces petites choses si fragiles. Les membres de l'association qui nous accompagnent nous avouent que l'instant du lâcher est toujours émouvant. Une vague et les tortues sont ballottés en tout sens. Perdant parfois l'avantage des quelques mètres parcourus. Finalement tout le monde part avec la marée et nous laissons les petites bêtes à leur sort. Certaines d'entre elles reviendront peut être dans quelques année pondre sur cette plage si la cupidité de l'homme n'a pas tout ravagée.

Lâcher de bébés tortues
Distribution des bébés
Et on y va
Ma première tortue
Aux Anges
Allez il faut y aller
2 autres encore
Il y en a beaucoup
On y crois
On continue
Et la dernière, la nuit est presque tombée!
1 commentaire

Veronique

veroniqueloriou

merci de nous avoir fait partager cette expérience de lâcher de tortue! surement un beau moment à vivre!

  • il y a 6 ans
2 Voyages | 354 Étapes
Playa La Flor, Nicaragua
55e jour (18/05/2019)
Étape du voyage
Début du voyage : 25/03/2019
Liste des étapes

Partagez sur les réseaux sociaux